c’est tellement mystérieux, le pays des larmes.

Nolan Kennedy Hackman

‶ sans savoir pourquoi, il fut attiré par elle. c'était fou, c'était évident, c'était instinctif. ″
---------------------------------

~ Nom : Hackman est un nom aux consonances britannique qui laisse peu de doute sur ses racines anglaise. Ce malheureux patronyme, synonyme de misère et disgrâce aux yeux de l'homme durant sa tendre jeunesse, est aujourd'hui jumelé à l'aboutissement sociale qu'il a réussi à bâtir autour de sa personne et plus spécifiquement de sa profession. ~ Prénom : Nolan est son premier prénom et le seul qu'il utilise dans la vie courante. Kennedy est le second. Quoiqu'inconnu pour la plupart des individus faisant partie, intégrante ou non d'ailleurs, de son existence, car l'information jugée inutile est rarement communiqué, il est cependant inscrit sur ses papiers d'identités. Majoritairement anglo-saxon, les prénoms témoignent des origines britannique de l'homme et laisse sous-entendre son appartenance au christianisme. ~ Âge : Vingt-sept ans, Nolan est né le vingt-neuf juillet mille neuf cents quatre-vingts dix-huit dans un hôpital de Bartonville au Texas. ~ Traits de caractère : Courtois - imprévisible - curieux - naïf - cartésien - souriant - instruit - humble - fin stratège - attentionné - possède un grand sens de l'orientation - borné - obéit à un certain sens esthétique - possessif - perfectionniste en ce qui concerne son travail voir même névrosé durant certaines déterminés situation - conservateur - sociable - romantique - exigeant - spontané - faussement insouciant - éloquent - farceur - perspicace, il arrive a cerner rapidement une personne - mélomane. ~ Profession : Chef pâtissier du Haynes Dinner depuis maintenant près de deux ans. Plus qu'un simple moyen de gagner sa vie, la cuisine est au yeux de Nolan une condition essentielle pour être heureux. ~ Situation amoureuse : Fiancé à la plus merveilleuse femme du Texas dont il est éperdument amoureux et cela depuis, parfois il se l'avoue, presque toujours. Jamie Thorne, la seule et unique femme de sa vie. ~ Orientation sexuelle : Jamisexuelle, définitivement. ~ Signe astrologique : Il est du signe du lion, ascendant poisson. Un curieux mélange. ~ Situation financière : Nolan ne peut pas se plaindre, bien au contraire. Après avoir arrêté avec précipitation et au milieu d'année ses cours de droit, car avec la mort du patriarche de la famille Hackman cette voie qui avait toujours été le rêve de son père et non le siens, avait perdu de son intérêt. Il s'est remarquablement bien remis sur pied et a décidé contre toute attente de se laisser guider par son coeur ce qui la conduit à débuter une formation de pâtissier. Cinq ans plus tard il travaille de manière régulière dans l'un des établissements les plus cossu de la ville où il redouble d'ingéniosité pour surprendre la clientèle et ravir leurs palais avec la délicatesse de ses mets. La rémunération de son travail est à la hauteur de sa difficulté, assez colossale malgré les apparences. Ainsi Nolan peut se permettre certaines extravagances comme celle de posséder une vieille Mustang Fastback des années soixante-dix qu'il entretient avec passion. Il n'hésite également pas à venir en aide à sa fiancée Jamie pour son association en lui apportant un soutien financier même si elle a tendance à le refuser. Malgré tout, Nolan a un rapport très sain avec l'argent et l'aisance économique, quoi que agréable, n'est jamais sa priorité. ~ J'aime : La couleur du ciel lors d'un coucher de soleil ou aux prémices de l'aurore quand les cirrus se colorent d'orange. La mélodie des vagues lorsqu'elles se fracassent contre une falaise, comme une douce plainte destinée aux coeurs endolories. Sentir la présence de Jamie tout contre son torse lorsqu'il se réveille le premier, le matin et qu'elle s'est glissée auprès de lui pendant la nuit. La regarder dormir, parfois sourire et se demander si elle pense à lui lors de ses songes. L'odeur de la cannelle durant la période des fêtes de fin d'année, le doux crépitement du feu dans la cheminée pendant que chacun découvre ses présents. L'art subtil et délicat de la cuisine. Les vieux films des années soixante qu'il regardait avec sa grand-mère lorsqu'il n'était encore qu'un enfant, peu de temps avant sa mort. Nolan apprécie également énormément la série mondialement connu aujourd'hui d'Harry Potter qui représente tout de même une grande partie de son enfance et adolescence. C'est d'ailleurs un amant de lecture et il possède une collection tout à fait impressionnante de roman de Sephen King, son auteur favoris. Il aime traîner en ville, souvent pour ne rien faire, juste se balader et profiter de l'air si revigorant du Texas.~ J'aime pas : Les jours de pluies qu'il trouve très dépriment et qui l'empêche de faire les choses qu'il aime. Il déteste d'ailleurs tout ce qui se rapproche de près ou de loin à l'idée du froid. Il n'a jamais fait de vacances en montagne, pour skier, par exemple. Les personnes hypocrites qu'il trouve d'un intérêt très limité et plus encombrante qu'autre chose. Avoir à rendre des comptes à quelqu'un, il aime son indépendance et se sentir libre, Nolan n'apprécie pas qu'on essaye de lui mettre des limites. L'odeur de la noix de coco tout comme la texture du fruit lorsqu'il est frais. Jamie fut même dans l'obligation de changer de gel douche lorsqu'ils ont emménager ensemble tellement cette fragrance lui est insupportable. La plupart des groupes de musique populaire du moment qu'il trouve d'une fadeur sans nom. Les émissions de divertissements à la télévision qu'il regarde que sommairement. Devoir dormir sur le canapé après une dispute avec Jamie, la plupart du temps à cause de leur lieu de vie. Se faire draguer dans les bars par des filles éméchés, c'est assez dégradant. Pire encore, que l'on fasse des avances à sa copine alors qu'il est près d'elle. Lamentable. Les gens qui jouent du banjo, heureusement ça ne court pas les rues. ~ Groupe : SAD BEAUTIFUL TRAGIC.

j'ai un serpent dans ma botte
+ DEPUIS QUAND VIS TU À BARTONVILLE ? Le jeune homme est né dans cette ville. C'est un peu sa ville, son foyer. Il connait chaque recoin, chaque carrefour et les un après les autres, les différents lieux qui se succèdent, deviennent des réminiscences de moments de son passé. Le jour où il a rencontré pour la première fois Jamie, dans cette église. Ses vacances d'été avec son cousin Tommy lorsqu'ils s'amusaient à cacher les clefs de voiture de leurs parents respectifs dans le jardin des voisins. La première fois qu'il a appris à conduire, son premier accident. L'anniversaire de ses septs ans, lorsqu'il s'est cassé la poignet en se battant avec James Huston, qui l'avait poussé dans le canivaux. Bratonville c'est d'une certaine manière une partie de Nolan qui vivra toujours en lui. C'est un morceau de Texas dans son coeur. . + COMMENT TU LA TROUVES ? C'est une délicieuse ville. Peu touristique, elle offre finalement un maigre intérêt pour des voyageurs à la recherche d'aventure. Dallas, en tant que métropole est souvent privilégié. Pourtant, c'est un havre de paix pour y vivre et son aspect vétuste est à l'origine de son charme. C'est à travers les merveilles qui se cachent derrière les petits recoins de la bourgade que l'on découvre toute la chaleur de la communauté texane. Nolan aimerait vivre nulle part ailleurs et espère pouvoir fonder sa famille et voir grandir ses enfants dans les rues qui l'on lui-même engendré. C'est une ville authentique où les valeurs subsistent encore et on l'on peut y découvrir l'âme du Texas, le vrai. Chaque jour deviens une surprises à Bartonville et il n'est pas rare de mêler la modernité du monde contemporain aux vestiges du temps passé. Un saisissant contraste.. + ET LES HABITANTS ILS SONT COMMENT ? C'est une communauté soudé. Enfin, dans le quartier dans lequel habite Nolan en tout cas c'est ainsi. Mais comme vous devez le savoir, il faut de tout pour faire un monde alors. En général les personnes sont accueillantes et même si elles ne font pas toujours le premier pas, préférant protéger farouchement leurs intimités, ils hésitent rarement à venir en aide à quelqu'un qui le réclame. Les gens de Bartonville sont plutôt ouverts.. + TA PLAYLIST ? C'est un grand fan de la musique anglophone des années quatre-vingts et quatre-vingt-dix. Il connait par exemple tout le répertoire du groupe oasis. Nolan écoute beaucoup de vieux groupe de musique, surtout du rock, comme les Rolling Stone, Kiss, les Beatles. Il apprécie beaucoup le rock alternatif avec Nirvana, The Smashing Pumpkins, Blur, ou Nada Surf. Il est néanmoins pas rare de l'entendre chantonner de vieilles chansons d'amour, de Ray Charles en passant par Nat King Cole ou Elvis Presley. En bon texan il peut évidemment difficilement échapper à l'éternel musique country. Eagle et Alabama ont bercé une partie de son enfance même si, aujourd'hui il aurait une légère préférence pour les Lady Antebellum, plus moderne que ces prédécesseurs.(uc). + QUELLE EST TA FÊTE FAVORITE DE LA VILLE ? Le concours culinaire du mois de juin est toujours attendu avec une certaine hâte de la part de Nolan qui a remporté à trois reprise le titre. Il se prépare des mois à l'avance pour élaborer chaque année une recette encore plus spectaculaire et imprévisible que les années précédentes. Parfois au point de prendre des risques qui lui font perdre de peu le titre, comme cela lui est déjà arrivé il y a deux ans avec sa Pecan Pie moléculaire. Néanmoins, il doit avouer avoir un certain béguin pour l'habituel fête de Noël qui le met dans tous ses états. Les odeurs, les textures, les saveurs, absolument tout l'enchante. Il fait partie des premiers à mettre en place les diverses décorations illuminé et à vouloir avoir la maison la plus féerique du quartier. Nolan est par-dessus tout comblé par la solidarité de cette période et son coeur se soulève à chaque réunions de famille lorsqu'il peut retrouver ses proches et lointains parents.. + QUELLES SONT TES PRIORITES ? Vivre le plus heureux et goûter à ce bonheur le plus longtemps possible, tout simplement. Assez ambitieux Nolan aime avoir divers buts à poursuives qui l'aident ensuite à avancer dans sa vie. Il aimerait arriver à convaincre Jamie de déménager, avant toute chose, pour qu'ils puissent bâtir leur vie commune sur des bases nouvelles mais solides. La tâche n'est pourtant pas aisé. Nolan prend très au sérieux sa carrière de Chef pâtissier même s'il possède la solide conviction qu'il a atteint son apogée, ce qui n'est pas pour lui déplaire. Publier un livre semble être naturellement la prochaine étape à franchir. + DES TICS, MANIES, PHOBIES OU PÊCHES MIGNONS ? Nolan est issus d'une famille de la classe ouvrière. Son père est cordonnier et a toujours souhaité pourvoir réalisé le rêve de chacun d'entre eux. Malgré le peu de revenue dont disposait la famille et les nombreux sacrifices qu'ils ont dû faire tout au long de leur vie, l'amour qui régnait dans la vieille maison aux murs décrépis, valait tout l'or du monde. Nolan a beaucoup d'estime pour le patriarche de la famille. (+) Il est allergique au beurre de cacahuète. (+) Il a abandonné ses études universitaires à l’âge de 20 pour se consacré à sa grande passion pour la cuisine, la pâtisserie plus exactement. (+) Perdu dans ses bouquins, il lui arrive souvent de se couper du monde extérieur et de vivre reclus au fond de sa bibliothèque privée. D'un caractère assez sociable pourtant et ce depuis toujours, c'est l'un des principaux acteurs de la vie sociale de la petite ville de Bartonville . Nolan est toujours prêt à venir en aide aux autres habitants ou participer aux événements organisés par la commune. (+) Il a pour habitude de chanter sous la douche ce qu'il lui a valu de nombreux commentaires de la part de Jamie puisqu'il est très mauvais en chant. (+) Nolan fait preuve d'une capacité d'adaptation et de réaction non négligeable. En vrai caméléon, il sait manier cette parade pour réussir à se fondre dans la masse et s'extraire ainsi des situations les plus délicates. (+) Il imite très bien le croassement de la grenouille et comme il plutôt immature lorsqu'il est volontaire pour l'association de sa fiancée, il passe son temps à courir après les enfants en faisant semblant de vouloir le manger au lieu de les aider dans leurs révisions. (+) Il apprécie particulièrement l'odeur de l'essence dont la fragrance est une réminiscence de son enfance. Il y avait plusieurs garage près de son domicile et il passait chaque jour à proximité. (+) Même s'il fut élevé dans un milieu croyant et très pieux, dans la tradition du protestantisme avec exactitude, Nolan est agnostique voir proche de l'apathéisme. Pourtant, il respecte la plupart des valeurs qui lui avaient été inculqués durant son jeune âge et il continue de célébrer les fêtes rattachées à cette religion. (+) Nolan mange à peu près n'importe quoi mais, comme il se nourrit rarement il arrive à se maintenir en forme. (+) A sept ans, il était persuadé de pouvoir voler et il a sauté de la fenêtre de sa chambre au deuxième étages. Ce jour là, il s'est fracturé le bras droit. (+) Il aime se balader sans savoir où cela le mène, juste profiter de son temps libre en flânant dans les différentes rues de la petite ville. (+) Bien qu'il n'approuve pas toujours les pratiques de son cousin Tommy, il sera toujours présent pour lui et le soutiendra peut-importe les choix qu'il fait. Son univers perdrai toute signification sans lui, il son de la même chair. Gare à celui qui voudrait lui faire du mal. (+) Nolan danse particulièrement mal, il ne possède aucun sens du rythme au grand damne de ses partenaires. Ce qui ne l'empêche cependant pas de s'éclater comme un gamin sur n'importe quelle piste ou dans toute les soirées où il est invités, le ridicule étant une question qui ne le préoccupe que relativement. Ses amis aiment le charrier sur ce trait de sa personnalité. (+) Il est l'heureux propriétaire d'un adorable beagle de deux ans qu'il a décidé d'adopter sur un coup de tête. Ce dernier a un visage aussi adorable que malicieux et s'il n'est pas toujours d'une grande habilité pour écouter les ordres d'autrui, il n'est pas en reste lorsque l'on parle de faire des bêtises. (+) Il sait compter deux par deux et lacer ses chaussures. Et par-dessus tout c'est toujours, malgré ses airs durs et cyniques, un grand enfant un peu immature. Lorsqu'il sait être seul et que personne ne risque de le déranger il n'est pas contre l'idée de se placer devant un film d'animation, un gros bol de glace à la main et Jamie au creux de son bras, tout contre lui. (+) Il débute toujours un nouveau jour avec une tasse brûlante de thé à la menthe dont il savoure les différentes saveurs en laissant le liquide parfumé rouler sous sa langue. Trop agressif trop amère, le café n'a jamais trouvé grâce à ses yeux.
.

~ Prénom/Pseudo : selene, acid burn. ~ Âge : j'ai le droit de ~~me saouler~~ boire en toute légalité. ~ Avatar : andrew garfield. ~ Un petit mot pour le forum : il est vraiment très beau, c'est un coup de coeur. c’est tellement mystérieux, le pays des larmes. 1648317227

c’est tellement mystérieux, le pays des larmes. 1648317227

j'ai vraiment craqué à la base pour le sublime scénario de Jamie mais, le contexte du forum est très original, c'est plaisant. je suis profondément amoureuse du header et des couleurs. vous avez vraiment fait un merveilleux travail, félicitation. I love you

la seule chose c'est que je le trouve un chouilla trop large pour mes goûts mais, sinon, il est vraiment parfait. c’est tellement mystérieux, le pays des larmes. 2708488541

c’est tellement mystérieux, le pays des larmes. 2708488541

~ Où as-tu connu SIMB : grâce à mon amoureuse qui joue le ténébreux Tommy sur le forum. c’est tellement mystérieux, le pays des larmes. 1611582140

c’est tellement mystérieux, le pays des larmes. 2640166636

accessoirement, bazzart. I love you

Citation :: Je préfère avoir connu... une seule bouffée du parfum de ses cheveux, un seul baiser de ses lèvres, une seule caresse de sa main que toute une éternité sans lui, un seul instant...

Plus les temps passaient et plus Nolan se sentait proche de Jamie. Elle était l'une des seules personnes sur laquelle il pouvait compter à chaque instant. Toujours assis sur le rebord de sa fenêtre, les jambes flottant dans le vide, elle attendait justement sa venue depuis peu. La lune rayonnait sur la surface lisse de l'eau du bassin de son jardin, laissant par endroit une traînée de diamants flamboyants. Le clapotement régulier de l'eau se brisant contre la berge miniature venait troubler le silence d'une nature en plein repos. La chaleur semblait avoir chassé toute vie alentour. Une légère brise peinait à se faire sentir, mais la fraîcheur qu'elle apportait lui caressait délicatement le visage. Une fine goutte perla de son front tandis que le vent chatouillait ses pieds nus. C'était une magnifique nuit d'été. Les vacances et la fin du lycée était proche, cela se sentait, ça se rependait dans l'air en une mélopée agréable. Perdu dans sa contemplation du paradoxe de la nuit, si paisible et pleine de vie, Jamie n'entendit pas l'approche délicate d'un corps indubitablement masculin. Ce fut que lorsque cet étrange aventurier nocturne décida d'escalader la longue balustrade de bois blanc qui était accolé à la demeure qu'elle perçut sa présence. « Je t'ai connu plus ponctuel. » lui fit-elle remarquer d'un ton neutre alors que son amie parvenait difficilement à la rejoindre. « Et moi, je t'ai connu plus patiente. » Répondit-il, par politesse ou insolence, elle ne chercha pas à comprendre. « Ta mère n'aurait-elle pas encore ajouter de nouvelles plantes sur son installation ? » Ses mots avaient glissé hors de sa bouche alors que la jeune fille se déplaçait vers la droite pour facilité l'entrée dans la pièce à son visiteur nocturne qui se hissa à la force de ses avant-bras. Finalement ils restèrent tous les deux adossés à la bordure de la fenêtre, comme à leur habitude. « Absolument, des rosiers ont été plantés la semaine dernière. Ses préférés » corrigeât-elle, une moue sarcastique encadrant son minois angélique. Mi-figue, mi-raisin, Nolan commençât à retirer de ses cheveux sombres les quelques feuilles verdâtres qui s'y étaient logés durant sa périlleuse escalade. Jamie, hilare, lui vint naturellement en aide tandis qu'il frottait vivement les égratignures rosés que les épines du romantique arbuste avait engendré. « Je m'en doutais. Habituellement ce n'est pas aussi contraignant d'arriver dans ta chambre mais aujourd'hui je me suis senti comme retenu par des milliers de petites griffes acérés. » Dit-il les lèvres pincées en un rictus bougon avant de se pencher dans le vide. « Vous n'aurez pas votre quota de sang frais ce soir. » La jeune fille leva alors les yeux au ciel devant sa mascarade. Face eux, ce qui ressemblait vaguement à un merle dans l'obscurité de la nuit, virevoltait joyeusement. Il enchaîna cabrioles sur cabrioles comme heureux d'avoir malgré l'heure plus que tardive des spectateurs pour admirer ses prouesses acrobatiques. Plus jovial que jamais, il offrit au couple muet d'admiration, un ballet digne des plus grands théâtres du monde. Le jeune étudiant trouva la manière dont les yeux de son amie avaient de briller face à ce charmant spectacle absolument adorable. « Tu sais Nolan » soufflât-elle tout en brisant la quiétude qui les avaient langoureusement enveloppé. « Nous devrions arrêter de nous voir de cette manière, en cachette, tels des clandestins...» Prenant lentement conscience de ses paroles, le prénommé Nolan ouvrit grand la bouche avant d'éclater d'un rire sonore. Quoi que surpris par sa réaction Jmie ne put s'empêcher de la rejoindre. C'était sa princesse qui lui faisait maintenant face, qui riait avec lui. Pas celle que la société voulait qu'elle soit, ni celle de ses parents. Cette facette de sa personnalité, parfois joyeuse et colérique, capricieuse et rêveuse, n'appartenait qu'à lui, car personne d'autre ne la connaissait. « Je suis sérieuse » Fit-elle, le regard soudainement dur. « Ma père n'approuverait absolument pas ce comportement et encore moins l'idée que je lui fasse des cachotteries. Je ne sais pas ce qu'il serait capable de faire s’il l'apprenait mais, une chose est sûre, je ne souhaite pas le décevoir. » Sa tirade fut murmurée d'une voix si délicate qu'elle en était presque inaudible mais, son compagnon en compris l'essentiel. Il répondit quasiment la seconde suivante sa fin. « Mais nous ne faisons rien de mal ! » Attendris par son expression, la demoiselle laissa sa main droite glisser entre eux, caressant celle masculine du bout des doigts. Des vagues de frissons envahir le corps des deux adolescents. « Mais nous pourrions, c'est suffisant. » Les mots avaient fendu l'air comme un fouet alors même qu'ils avaient étaient prononcés avec une douceur sans pareille. Leurs mains se mêlèrent l'une à l'autre tandis que leurs regards se perdaient dans le vide sous leurs pieds. Leurs sangs cognaient dans leur veine et l'on pouvait seulement percevoir dans la pièce le bruit saccadé de leur respiration plus que chancelante. C'était une autre de ses nuits magiques que les jeunes rêveurs avaient l'habitude d'échanger. Une nuit où ils oubliaient le monde qui les entourait pour se concentrer uniquement sur les irréguliers battements du coeur de l'autre

Citation :: hier, je me croyais la personne la plus heureuse de la terre, de toute la galaxie, de toute la création. était-ce seulement hier ? ou bien à des millions d'année-lumière ? je pensais que jamais l'herbe n'avait eu d'odeur aussi verte, que le ciel n'avais jamais été aussi haut. et maintenant tout s'est écroulé et je voudrais me fondre dans le néant stupide de l'univers et cesser d'exister. mais pourquoi, pourquoi ne le puis-je ?

Le paysage était identique, jour après jour, exactement comme une photographie. Le bruit similaire, désagréable, grinçant, du train qui traversait les railles en fer. Toujours à la même heure. Écouter le même bourdonnement incessant des chuchotements lointains des personnes qui passaient en continu, d'avant en arrière, sans jamais s'arrêter. Sa vie était maintenant comme écrite sur une unique feuille blanche, simple, qui se répétait et se répétait à l'infini. Nolan ouvrait les yeux, sa bouche était amère: il sentait sur sa peau cette sensation, la peur, qui lui entravait l'âme et qui la lui secouait tellement fort qui lui donnait envie de vomir. Il se levait en un bond et couru jusqu'à la salle de bain, le lavabo devint durant les cinq minutes les plus douloureuses de sa vie son meilleur ami. Et après les nausées vint les larmes, tellement puissamment qu'il ne réussit pas à les arrêter. Elles glissèrent sur son visage en grosses gouttes, pleines. Elles s'écrasèrent ensuite sur ses mains, les brouillant de douleurs. D'une saleté invisible à l'oeil nu mais, pourtant d'une couleur tellement intense qu'elle rendait l'âme aveugle. Nolan se releva du sol et ce qu'il vit dans son miroir lui fit rater quelques battements. Ses traits étaient bouleversés, comme s'il venait de se faire battre, deux auréoles rouge entouraient ses yeux tandis que ses vêtements étaient tâchés d'alcool. Hier soir, il avait vraiment bu pour la première fois. Il avait bu pour chercher d'oublier la haine, la fatigue, la peine. Nolan pensait vraiment que quelques verres auraient pu laver toute cette douleur qui lui brulait la peau. Il se dégoûtait et la pire chose dans toute cette aversion, c'était lui-même. Sous la douche, il avait réussi à laver un peu de cette noirceur qu'il avait sur le corps. L'eau coulait lentement le long de son être, traversant chacun de ses angles. Caressant son âme. Pourtant, son mal-être était toujours là, plus présent que jamais. Il se vêtu sommairement et sortait. Il sortait sans penser à où il allait. Il sortait sans écouter les plaintes aiguës de sa mère désespéré. Sans savoir où était son frère ou comment il allait. La radio incontinente de sa voiture passait mélodies sur mélodies, les enchaînant sans ordre précis, sans accord. Nolan se laissa crouler sous les poids des notes et improvisa un concert dans sa tête. Ce soir, il ne voulait pas de silence, il le détestait, le haïssait profondément. La musique coloriait sa soirée, lui libérait l'esprit des mauvaises pensées. Le texan aurait aimé être une note musicale, pas une en particulier, mais plutôt une différente chaque matin. Il aurait voulu pouvoir courir librement dans le vent et s'arrêter uniquement pour faire écouter sa symphonie aux autres. Un nouveau spasme traversa Nolan. Il pensait en avoir fini mais, le voilà en train de vomir au bord d'une route déserte. Il relevait son regard humide et un sourire timide se dessina sur les bords de ses lèvres. Le vent soufflait légèrement contre ses joues jusqu'à ses cheveux. Soulevant malicieusement quelques mèches rebelles. Le jeune homme était devant une immense demeure. Un peu plus grande que la sienne mais, tout aussi hostile. La même rue, le même trottoir, le même air pompeux. Pourtant celle-ci sentait l'herbe humide et les grains laissés séchés au soleil. Sur le proche obscure, une jeune fille était là, comme si elle l'attendait. Comme si elle savait qu'il viendrait. Jamie c'était son jardin secret. Il était toujours à l'abri près d'elle, quand son coeur pesait trop lourd pour lui, elle l'aidait à porter sa croix. Son odeur floral, des pétales de roses, de la lavande, transporté par le vent vint jusqu'à lui alors qu'il s'écroulait dans ses bras. « Nolan ? Doux Jesus, Nolan ! Ça va ? » Soufflait-elle dans son oreille tout en le serrant plus fort contre son corps. Sa main se perdait dans le désordre de sa chevelure auburn lorsque de nouvelles larmes orphelines glissent sur son visage. « S'il te plait, viens, suis moi. Ne restons pas dehors. » Jamie le guidait délicatement vers l'intérieur du manoir, faisait particulièrement attention à ne pas faire de bruit et réveiller par mégarde ses parents. Assis sur le lit matrimonial de sa chambre d'adolescente leurs mains ne se quittaient plus. Liés solidement l'une à l'autre par des fils en soie invisible. « Veux-tu en parler ? » Elle savait pourquoi il est dans cet état. Qui n’était pas au courant dans la petite ville ? Mais elle ne dépassait pas les limites. Elle le laissait gérer son chagrin seul. Elle était juste là pour le rattraper au cas où. En glissant les yeux vers le cadran noir près de la tête de lit où clignotait quatre chiffres il prit conscience compte que son père avait disparut depuis six heures maintenant. Nolan arrivait encore à sentir l'odeur désagréable des antiseptiques dans les couloirs de l'établissement hospitalier. Les hoquètements de sa mère qui se balançait d'avant en arrière sur la chaise en plastique blanc tandis que son cadet continuait d'allumer cigarette sur cigarette malgré les panneaux qui en interdisaient l'utilisation. Une fraction de seconde, rien que cela et tout avait cessé d'exister. Ce n'était plus son père, il était parti et il ne restait de lui qu'une enveloppe de chair. C'était un homme dur souvent froid et mesquin mais, il aimait ses fils c'était indéniable. Plus que sa propre vie. Le monde des deux garçons avait, avec la disparition de leur monarque, perdu de sa valeur. Il s'était évaporé en sa compagnie et maintenant que leurs restaient-il mise à part le goût amère de la tristesse sur le palais et sensation d'être égaré dans l'immensité qu'offrait l'univers ? La chaleur affluait dans ses membres. Il étouffait. Chaque parcelle de son corps lui faisait mal, il brûlait de l'intérieur, se consumait. Désespéré Nolan cherchait en tâtonnant le moindre objet auquel se raccrocher alors que les larmes redoublait telles des traîtresses. Il aurait voulu crier, hurler son chagrin, sa frustration mais, le son se perdait déjà dans sa gorge. C'est une douleur volante, intérieure, qui s'échappait de son cœur endolories. On venait d'ouvrir la boite de Pandore où tous les maux du monde étaient retenus. Il se sentait mal. Tellement. Trop. Jamie réagit immédiatement et calait sa tête contre ses cuisses laissant ses mains caresser amoureusement sa nuque. « Pch, tout ira bien maintenant. Je suis là, tout ira bien. » Nolan déversait tout son chagrin sur elle et la jeune femme l'aidait une fois de plus à porter son fardeau. Un baiser, puis deux. Une promesse muette était échangée par le couple. Elle était là, elle était toujours là pour lui, elle le sera à jamais.

Citation :: Il n’y a pas beaucoup de gens qui savent ce que c’est, d’avoir la rage dans les veines, enfin, ils comprennent, tout le monde comprend, au départ, puis ils demandent au p’tit enragé un truc dont il se sent incapable, tourner la page.

« Je sors une petite heure, ne m’attends pas pour dîner. » Les intonations masculines raisonnèrent dans le couloir alors qu’un homme de haute stature sortait faussement nonchalamment d’un bureau. Elles vinrent jusqu’aux oreilles de sa petite-amie, confortablement assise dans l’un des fauteuils capitonnés qui ornaient la pièce principale de la modeste dépendance, le salon. Depuis quelque temps la vie de Nolan tendait à la félicité, perdue dans la douceur de l’empyrée. Pourtant ils leurs avaient fallu beaucoup de temps pour réussir à assumer la réciprocité de leurs sentiments. Après l’onctueuse nuit qu’ils avaient passée, le soir même du bal de fin d’année de la jeune femme, des mois étaient passés sans qu’ils puissent, ni l’un ni l’autre, se regarder en face. Ils avaient eu peur de tout perdre, de s’aheurter à un mur. Tout s’était déroulé de manière tellement rapide qu’ils pensaient naïvement qu’il s’agissait uniquement d'une réaction naturelle causée par leurs hormones et la consommation d’alcool dont ils avaient tous les deux fait les frais au petit matin. Pourtant cette nuit avait ouvert une fenêtre jusqu'alors condamnée permettant ainsi un nouvel envol à leurs relations. Ce qui, au final les avaient ravis, tous deux. Ils avaient enfin la force d’afficher leur idylle au grand jour, s’envoyant avant tout à eux-mêmes la force de leurs émotions. Nolan était inéluctablement attiré par Jamie et ce depuis le premier instant que l’océan de ses prunelles c’était posé sur son délicat visage de porcelaine, bien des années auparavant. « Mhm. » Lui répondit-elle, bien trop subjugué par l’article qu’elle était en train de lire sur une revue spécialisé dans la mode pour formuler une phrase complète. Cela faisait maintenant trois ans qu’ils avaient décidés d’emménager ensemble, dans la dépendance de la maison familiale de la belle qui leur avait toujours était agréable. Nolan ne cesser pourtant pas de feuilletée, en secret, les annoncent immobilières. C'était trop étouffant de vivre ensemble tous, avec ses parents, tout en mêlant la complexité de leur relation naissante. Progressivement la situation c’était aplanie, tout était devenue bien plus proche de la plus banale des normalités ce qui ne freina en rien leur besoin d’indépendance. Et maintenant, ils se sentaient bien ensemble, dans ce qui leurs servaient de refuges. Une vie à bâtir, de millions de possibilités qui se présentait à eux et de l’amour, tellement d’amour. Néanmoins Nolan n'abandonnait pas son envie d'indépendance et Jamie campait sur ses positions. Elle aimait cette maison, sa maison. « Il serrait préférable que tu te repose chéri, tu as l’air exténué et demain ta journée risque d'être rude. » Réprimanda son amoureuse alors qu’elle levait son regard de perle vers lui. Elle fit courir son indexe sur sa joue un peu creuse, il n’avait pas mangé de la journée bien trop occupé à tenter de perfectionner sa recette des macarons. Ce qui en soit été assez paradoxale. L'on pouvait encore retrouver l'odeur de l'amande dans ses cheveux. « Ne t’en fais donc pas autant. » Répondit-il en déposant ses lèvres sur les bouts de ses doigts, dans une caresse atone. Il attrapa d’un geste vif son blouson déposé sur le dossier d’un siège. « Évite de manger toute la glace à la vanille en mon absence. » Jamie ignora sa remarque aussi malicieuse était-elle, déjà replongé sur un nouvel article. C’était bien fatiguant de discuter avec lui et même si, pour les choses qu’elle considérait comme importante elle arrivait à avoir le dessus, comme la décoration de leur lieu de vie, en archétype parfait du phallocrate, il avait une idée de l’ornementation qui lui était propre, pour ce qu’elle évaluait secondaire, il pouvait faire comme bon lui semblait. Après tout, aux dernières nouvelles, c’était un grand garçon. « N’oubli pas d’acheter du lait dans ce cas. » Fit-elle entre ses dents tandis qu’elle ne reçu qu’un grognement en réponse. Où diable allait-il trouver un magasin alimentaire ouvert à neuf-heures du soir ?

Citation :: ça fait peur de trouver des gens qui te rendent heureux. tu te mets à leur donner toute ton attention, parce qu'ils sont ce qui te fait oublier tout ce qui va mal dans ta vie. ils sont les premières personnes à qui tu veux parler le matin et les dernières avant d'aller dormir, de sorte à ce que tu puisses commencer et terminer ta journée avec un sourire. ça semble bien d'avoir ces personnes, mais c'est effrayant de penser à la facilité avec laquelle elles pourraient partir, et amener par le fait même le bonheur avec elles.

L'américain était statique, un écrin en velours dans les mains. La raison principale, la seule à vrai dire, qui l'avait conduit à quitter la maison quelques heures auparavant seulement était le minuscule petit anneau d'or blanc qu'elle renfermait. C'était un bijoux discret, éthéré, tout aussi délicat que sa future propriétaire. Dieu qu'il espérait que ce soit vrai. Nolan était jeune, trop jeune d'après les dires de ses amis, pour se plonger aussi librement dans une relation qui n'était qu'aux prémices. Toutefois ses sensations étaient toutes autres et la seule évocation du prénom de sa petite-amie provoquait en lui un déversement d'enchantement. L'amour n'était pas l'une de ses choses que l'on pouvait commander à notre guise, façonner au bon vouloir de certain. Il ne se formatait pas. C'était une force énigmatique, surnaturel, qui vous tombait d'un coup d'un seul sur les épaules, ne vous laissant qu'un instant d'ahurissement pour vous remettre du choc. Il n'avait ni limite, ni borne. L'amour ne se quantifie pas, on ne peut pas le comparer. Il est ce qu'il est et chacun avance et cohabite avec lui à son rythme. Pour Nolan c'était le moment idéal, un aveux muet pour prouver à Jamie l'importance qu'elle avait à ses yeux. L'avoir à ses côtés, maintenant, le mois prochain ou encore dans dix ans, c'était tout ce qu'il souhaitait. Alors il avait acheté un bague et allait la demander en fiançailles, ce soir, en rentrant, il ne pouvait plus attendre, il fallait qu'elle accepte, qu'elle soit sien. « Tu vas l'abîmer si tu ne cesses pas de la fixer. » Fit, rieur, son cousin Tommy au volant de sa Volvo. « Tout de même, penses-tu réellement que ce soit une bonne idée ? Votre vie est géniale, pourquoi vouloir tout gâcher ? » La voiture glissait à toute vitesse sur le bitume tandis que les phares éclairaient chaque silhouette informes qui croisaient leur chemin. La route était libre de tout encombre. L'homme pressaient une nouvelle fois son pied sur accélérateur sans retenue, sans penser à leurs sorts. Nolan avait demandé de bien vouloir l'accompagner, il ne se sentait ni l'envie, ni le courage de conduire et il trouvait l'idée de devoir passer un capte aussi important de son existence seul désolant. Après toutes les aventures qu'ils avaient traversés ensembles, surtout depuis que ce dernier c'était présenté deux ans plus tôt devant la porte de son appartement, ils partageaient chaque expériences de l'autre. Les vivaient avec intensité. Pourtant, maintenant, il se demandait si sa décision était judicieuse. Un instant abasourdi, il leva un de ses sourcils perplexe. « Comment pourrais-je porter préjudice au bon écoulement de mon existence si j'épouse la femme de mes rêves ? L'unique personne qui me comble littéralement de bonheur, rendant une destinée qui aurait pu être sombre et triste, à l'apogée du ravissement. Je ne détériore rien Tommy, au contraire. » Ses yeux brillaient autant que les étoiles dans le ciel noir de suie. Il avait pesé chacun de ses mots, les approuvaient tous. Ils venaient du fin fond de son coeur. La plus merveilleuse des vies se tissaient dans son esprit rêveur, faite de désaccords, de cris parfois mais, de tendresse, d'honnêteté et de Jamie. Sans elle, aujourd'hui, absolument plus rien n'avait de sens. Néanmoins, cette sensation ne lui déplaisait pas. « Ce n'est pas une décision à prendre à la légère, c'est un engagement qui va s'étendre dans la durée et je m'inquiète seulement car je ne suis pas certain que tu sois prêt pour un tel engagement, le gremlins. » Son ton était concis, clair alors qu'il le regardait vraiment depuis le début de la discussion. Parfois sa logique en était étouffante. « Tu fais vraiment ton possible pour gâter mon plaisir n'est-ce pas ? Il est beau le soutien familial. » Fit-il de mauvaise foi. « T'es un grand garçon après tout, gamin. Tu fais ce que tu veux mais, je t'aurai prévenu. » Malgré ses allégations et son ton consterné, la lueur de malice qui brillait dans ses yeux fit rapidement comprendre au plus jeune que son ami aîné était là que pour le soutenir, même s'il avait toujours une manière bien à lui de faire. « Et comment se déroule ta grande histoire d'amour avec Ellie ? Oh, quand il s'agit de jouer les hommes virils et puissants pas de problème mais, lorsque l'on doit se montrer sous un jour plus vulnérable il n'y a plus personne. » La commissure de ses lèvres s'étiraient en un sourire sardonique sous le regard d'une noirceur d'encre que lui lançait son chauffeur. « Tu succomberas à ton tour aussi cousin, encore un peu plus de temps et tu céderas tout comme moi. » Thomas, songeur, observa la route un moment et un silence pesant s'installa entre eux avant qu'il ne déclare, amusé. « Je ne suis certainement pas aussi couillon que toi Nolan ! » Le dénommé était hilare. Il savait parfaitement que son cousin utilisait cette épithète uniquement lorsqu’il était d’humeur particulièrement joviale. Le jeune garçon leva les yeux au ciel, à travers la vitre, et pour la première fois depuis quelques semaines observa le ciel brodés de miles perles. « Nous verrons bien. » Laissa-t-il simplement échapper de sa bouche avant de changer de sujet de conversation, comme à leur habitude.

Citation :: On dit que nous perdons tous 21 grammes au moment précis de notre mort. Le poids de cinq pièces de monnaie. Le poids d’une barre de chocolat. Le poids d’un colibri. 21 grammes. Est-ce le poids de notre âme ? Est-ce le poids de la vie ?

Sans prévenir, ses lèvres s'abattirent sur celles rosé de la jeune femme. Elle aurait dû vouloir protester, le repousser mais, il n'en était rien. A la place, ses mains agiles se posèrent sur son torse si parfaitement musclé et elle défaillit. Toutes ses volontés l'avaient quitté. Son corps bascula et elle comprit que Nolan venait de l'allonger sur le lit. Il prit son visage entre ses mains, sa langue caressant ses lèvres dans une demande que Jamie ne pouvait évidemment pas refuser... Leurs bouches s'enlaçaient délicieusement tandis que ses doigts formaient des arabesques imaginaires le long de son torse. Lorsque le baiser fut rompu, par manque de souffle, elle plongeait ses yeux dans les siens. Elle ne put s'empêcher de remarquer cette lueur dans son regard vert-bleuté, une lueur... sauvage ? Les lèvres masculines plongeaient à nouveau sur les siennes, ne laissant pas le temps à son Aphrodite de protester... Sa bouche se fit plus aimante, plus douce, mais surtout insatiable. Alors qu'elle perdait pieds peu à peu, Jamie sentait la douce caresse de ses mains sur sa peau. Nolan avait relevé sa robe et caressait tendrement ses hanches du bout des doigts. Des frissons lui traversaient l'échine à chaque geste. La tentation fut bien trop grande, elle glissait lentement ses bras autour de son cou et, pour la première fois, enfoui ses mains dans ses cheveux vermeille. Elle les caressait doucement, enroulant quelques mèches à mes indexes. « Jamie, j'ai l'impression que je pourrais passer le reste de mes jours dans tes bras à t'embrasser. » Fit l'étudiant tout contre sa peau alors que son souffle se perdait dans sa gorge. « Ne te gène pas pour moi... » Lui répondit-elle moulant son corps au sien. Peut-être que je brûlerai dans les flammes de l'Enfer pour ça, pensa Nolan. Tandis que ses mains remontaient doucement sur son corps. Frôlant son soutien-gorge, elles glissèrent derrière son dos pour le détacher. Il embrassa la commissure de ses lèvres alors que la jeune fille plongeait sa tête dans le creux de son cou, ses mains agrippant son dos, et respirai son odeur à plein poumon, la gravant dans son esprit en même temps que ce moment idyllique. Un éventail de sensation tourbillonnait en eux quand soudain la félicité les frappa de pleins fouets. Ils se sentaient heureux et anxieux à la fois. La culpabilité prenait petit à petit possession d'eux sans pourtant qu'ils éprouvent le moindre remord.

Les traits délicats de son visage dévoilaient une beauté simple et naturelle, sans la moindre ligne artificielle et marquée, si ce n'est une trace de mascara sur les cils sombres et incurvée. Nolan ne savait pas comment il avait pu passer à coter d'autant de charme. Oh, comme n'importe quel homme, il avait remarqué que la jeune femme avait un corps des plus exquis. Mais au-delà cela, de ces courbes fluettes et tentatrices, ses traits épurée et subtils, se dégageaient, en outre sa forte personnalité dont il avait déjà eu le loisir de goûter, de la tendresse. Dans la moiteur de la chambre il laissa ses lèvres glisser sur son épaule en une caresse atone. Les longues boucles rousses, éparpillé telle une cascade de feu sur un dos de porcelaine, chatouillèrent le bout de son nez. Sa main se porta avec une lenteur délibérée sur chaque détail de son corps comme pour en savourer plus longtemps les indicibles délicatesses qu'il renfermait. L'onde vibrante de la passion les avait submergés quelques minutes plus tôt les laissant dérivé, heureux et léger. « Je t’aime. » Murmurât-il au creux de son cou alors que la nuit les engloutissaient.

Citation :: Just a kiss on your lips in the moonlight Just a touch in the fire burning so bright No I don’t wanna mess this thing up I don’t wanna push too far Just a shot in the dark that you just might Be the one i’ve been waiting for my whole life So baby i’m alright, with Just a kiss goodnight.

« Princesse, toi... tu crois au destin ? » Demanda Nolan alors que son amie leva les yeux de son texte sur les lois de la copropriété. « Je ne me suis jamais réellement posé la question jusqu’ici. » Lui répondit-elle alors qu'un sourire relevait la commissure de ses lèvres pulpeuses. « Mais j'imagine que, si je dois être sincère, je crois plutôt au destin que nous nous construisons chacun. » La journée était magnifique, pas un seul nuage n’interférait avec la beauté du paysage. L'odeur pénétrante de l'herbe fraîchement coupée se mêlait à celle de la mousse qui poussait sur le tronc des vieux arbres du parc. Le jeune couple avait décidé de profiter de cette merveilleuse journée, qui dans le mois de novembre étaient de plus en plus rare, de surcroît au Texas où les chaleurs étaient étouffantes. Ils étaient écroués dans leurs vies respectifs, chaotiques, et la jeunesse que leurs traits trahissaient ne leurs venaient certainement pas aide, bien au contraire. Ainsi, quelque peu perdu dans l'immensité de leurs émotions ils profitaient de chaque instants qui leurs étaient offert. « Pourquoi joues-tu avec cette fleur ? » Interrogea Jamie plus agacé par ses manigances que réellement intéressé. « J'aime son odeur. » Marmonna le plus vieux alors qu'il caressait son avant bras des pétales de la fleur de cerisier qu'il tenait en main. En savourant le contact. « Elle est très similaire à la tienne. » Sa compagne leva les yeux vers le ciel, rêveuse, tout en tortillant entre ses mains une feuille de papier proche de son livre. Le bruissement familier de l'objet résonnait dans ses oreilles. « Penses-tu que l'on ait pris la bonne décision ? » Lui dit-elle en le regardant en biais. « Et si les autres avaient raison et que nous étions finalement trop jeune pour prendre une telle décision ? Nous sommes ensembles depuis seulement quatre ans et on ne peut pas dire que notre parcourt fut de tout repos. » L'homme, négligemment allongé dans le pré, stoppa tous ses mouvements tout en fixant incrédule sa petite-amie. La paume de sa main précautionneusement déposé sur haut de son ventre, elle jouait distraitement avec l’anneau d’or blanc qui trônait fièrement sur son annulaire. Nos chemins sont pavés d'erreurs, l'existence est une suite infinie de choix que l'on ne voudrait pas faire mais, que l'on doit accomplir. Remettre les morceaux ensemble lorsque le puzzle se brise, c'est tout ce qu'il reste à faire. La perte de son père, les conflits avec sa mère, les prémices périlleux de sa nouvelle relation sentimental qui risquait de briser une amitié si cher à son coeur... cela effrayait le jeune homme d'une vingtaine d'année autant que sa compagne néanmoins, il savait dans le plus profond de son âme que rien de mal ne pourrait lui arriver tant qu'il l'aurait, elle, à ses côtés. « Depuis quand fais-tu attention à ce que raconte les autres ? Tu es la plus merveilleuse personne que je connaisse et je peux t'en faire la promesse Jamie..» Chuchotait-il entre ses lèvres alors qu'il se penchait pieusement vers elle. « .. nous allons être tellement heureux que cela en deviendra douloureux. Quoi qu'il advienne dans le futur, et cela dès à présent, tant que nous serons ensemble, nous pourrons surmonter tout les obstacles. Aussi gigantesque seront-ils. » Ils étaient si différents que s'en était insultant. Au-delà de leur similitude physique se cachait deux individus que rien n'aurait dû lier. Elle venait d'une famille aisé, voir bourgeoise, avait toujours vécu dans un environnement rassurant et jouissait depuis toujours d'une commodité économique indéniable. De brillantes et longues études à son actif, elle soutenait les oeuvres caritatives. Naïve, douce, c'était sa Némésis, son antithèse, l'argument qui contrait le sien. Pourtant, ils en étaient là, maintenant, dans ce même enchevêtrement de sensations, de désirs, tous les deux. Et face aux flots constants des eaux qui s'abattaient sans cesse contre lui, Nolan se sentait couler. Il s'approcha d’elle délicatement. « Nous allons bientôt être une famille toi et moi. Je veux t'épouser Jamie et pas uniquement parce que c’est la bonne chose à faire à l’égard de ta famille. Je veux t'épouser parce que je t'aime. » Ajouta-t-il face à son silence. Elle était l'une de ses filles qui pensent plus qu'elle ne parle, en réalité, elle taisait la grande majorité de ses émotions à l'intérieur d'elle-même pour se protéger du monde. Or, cela ne décourageait jamais Nolan qui, peut-importait les événements qui n'avaient de cesse de tout bouleverser sur leur passage, restait fermement convaincu de voir luire cette lueur au fond de son regard mordoré. Le même dévouement que le sien. Il s'était entièrement donné à elle car c'était ainsi qu'il voulait que sa vie soit définie, captif de son premier amour. Il était son prisonnier. Nolan sentait l'odeur mentholé de sa peau cuivré et il ferma les yeux tandis que ses mains se glissèrent sur ses hanches, la collant à son corps robuste. Sa jeune fiancée, les bras autour de son cou, le regardait s'approcher doucement d'elle. Jusqu'à ce que leurs lèvres finirent par se toucher. Sa bouche s'écrasait sur la sienne avec avidité. Ce fut un baiser infiniment lent et doux.

le beau-frère c’est tellement mystérieux, le pays des larmes. 491434200

c’est tellement mystérieux, le pays des larmes. 2815859873

bienvenue

SELACADETTE What a Face

MON BEBE D'AMOUR DE MOI QUE J'AIME PIRE QUE TOUT c’est tellement mystérieux, le pays des larmes. 344752878

Dis dis dis tu connais la nouvelle ?? Y a que deux mots dans l'alphabet qui finissent pas un q What a Face

tu m'as manquée, c'est tout Rolling Eyes

Genre Tommy, mystérieux, mais oui Rolling Eyes

omg y a un Jgl sur le forum c’est tellement mystérieux, le pays des larmes. 4026102141

c’est tellement mystérieux, le pays des larmes. 146490463

Tu as fait un excellent choix de scénario.
Bienvenue et bon courage pour la suite.

Leo - jgl.
C'est donc de famille d'être aussi séduisant chez les Thorne. Merci beaucoup, on va devoir se trouver un lien d'enfer.

Tomate - Je l'ai à peine posté et tu viens déjà pourrir ma fiche. T'es pas censé attendre d'être validé avant de venir embêter les autres, cousin ? T'as de la chance d'être aussi sexy -et que je t'aime tellement mais, c'est un détail. Tu n'imagines pas combien je suis contente de te retrouver sur un forum après ce qui me semble être une vie, je ne te quitte plus maintenant.

Marley - Merci beaucoup. J'adore ton pseudonyme en passant.

non mais tu croyais quoi, que je viendrais pas te pourrir ta fiche ? C'était mon plan depuis le début, pourquoi voulais tu que je te pusse à la poster sinon Rolling Eyes

non mais cey mort, j'te laisse pas partir wesh c’est tellement mystérieux, le pays des larmes. 1132067014

j't'enferme dans ma cave même c’est tellement mystérieux, le pays des larmes. 491434200

Un détail ? ton amour est un détail ? c’est tellement mystérieux, le pays des larmes. 2639507200

je t'aime plus, j'te boude ! c’est tellement mystérieux, le pays des larmes. 1417535834

Je sais pas pourquoi, mais j'ai toujours adoré le prénom Nolan c’est tellement mystérieux, le pays des larmes. 4026102141

ouais je bizarre comme cela, bref, bienvenue sur le forum ! et andrew I love you

Merci. Mon pseudo est inspiré de Divergent et Hunger Games.

Le beau frère, la famille se complète! c’est tellement mystérieux, le pays des larmes. 1648317227

BIENVENUUUE c’est tellement mystérieux, le pays des larmes. 4026102141

Tommy Hackman a écrit:: omg y a un Jgl sur le forum

c’est tellement mystérieux, le pays des larmes. 3996823602

et sebastian c’est tellement mystérieux, le pays des larmes. 315976270

Nolan~ t'inquiète, j'ai déjà ma petite idée pour le lien c’est tellement mystérieux, le pays des larmes. 491434200

Tiens donc le cousin A c'qui paraît on va être très amis toi et moi & t'as genre pleins de choses à me dire
Anyway, bienvenue sur le forum & puis Andrew quoi

Tomate la patate a écrit:: non mais tu croyais quoi, que je viendrais pas te pourrir ta fiche ? C'était mon plan depuis le début, pourquoi voulais tu que je te pusse à la poster sinon non mais cey mort, j'te laisse pas partir wesh j't'enferme dans ma cave même
Un détail ? ton amour est un détail ? je t'aime plus, j'te boude !

T'es machiavélique.
Evidemment, moi, je suis un être si fragile et innocent que j'ai cédé sous la menace. Tu devrais avoir honte de toi, animal. Alors que je t'ai si chaleureusement accueillis et permis de dormir sur mon canapé à trois mile dollars toi, tu veux m’enchaîner dans ta cave et prendre le risque de m'abîmer.
Amour, tu sais très bien que je voulais dire que mon affection n'était absolument rien comparé à celle que tu me portes et mes sentiments étaient bien médiocres faces à la perfection de ta personne. Viens que je te masse les pieds, pour me faire pardonner.

Emery Clarke a écrit:: Je sais pas pourquoi, mais j'ai toujours adoré le prénom Nolan :bril:ouais je bizarre comme cela, bref, bienvenue sur le forum ! et andrew

Merci beaucoup. C'est Jamie qui à choisi ce prénom mais, c'est vrai qu'il est vraiment bien. :fall:Le tien est très orignal, c'est la première fois que je le croise sur un forum d’ailleurs.

Rose Thorne a écrit:: Le beau frère, la famille se complète!
BIENVENUUUE

Oh, c'est qu'elle est grande cette famille Thorne. Et vous avez tous une superbe génétique en prime, je vais être bien parmi vous. Merci beaucoup en tout cas, réserve moi un lien.

Leo Thorne a écrit:: t'inquiète, j'ai déjà ma petite idée pour le lien

C'est top dans ce cas. N'hésite pas à me mpotter.

Ellie Woods a écrit:: Tiens donc le cousin A c'qui paraît on va être très amis toi et moi & t'as genre pleins de choses à me dire
Anyway, bienvenue sur le forum & puis Andrew quoi

T'es la fameuse fiancée alors. :hinhin:Si tu es amie avec l'autre gremlins (tommy) nous allons obligatoirement bien nous entendre. Surtout vu ton avatar, Meester est magnifique. Il va falloir penser à mettre en place un lien.

Bienvenue

c’est tellement mystérieux, le pays des larmes. 2343225953

Bienvenuuuuue c’est tellement mystérieux, le pays des larmes. 1030516954

MON FIANCÉ c’est tellement mystérieux, le pays des larmes. 768370183

c’est tellement mystérieux, le pays des larmes. 2994798780

PAS TOUCHE LES FILLES, C'EST LE MIEN c’est tellement mystérieux, le pays des larmes. 555326596

merci encore de le prendre et puis ce début de fiche c’est tellement mystérieux, le pays des larmes. 146490463

. Gosh, référence au Hauts de Hurle-vent et Jamiesexuelle c’est tellement mystérieux, le pays des larmes. 1648317227

, tu es parfaite. J'ai hâte hâte hâte de lire le reste c’est tellement mystérieux, le pays des larmes. 4026102141

Kaine Woods a écrit:: Bienvenue

chuck bass.
Merci.

Ryan Baldwin a écrit:: Bienvenuuuuue

putain jensen est canon.
Merci en tout cas.

Jamie Thorne a écrit:: MON FIANCÉ

PAS TOUCHE LES FILLES, C'EST LE MIEN

merci encore de le prendre et puis ce début de fiche . Gosh, référence au Hauts de Hurle-vent et Jamiesexuelle , tu es parfaite. J'ai hâte hâte hâte de lire le reste

LA PLUS BELLE.
C'est plutôt moi qui vais devoir me battre pour que les hommes ne t'approche pas de trop près. Nous allons devoir nous marier rapidement pour que tu sois complètement mienne. :pervers:Merci à toi plutôt pour ce scénario proche de la perfection et tout l'aide que tu m'as apporté.

j'ai pas de mots, je suis bluffée, gosh c’est tellement mystérieux, le pays des larmes. 146490463

tu es parfaite I love you

je te valide avec la plus grande joie c’est tellement mystérieux, le pays des larmes. 4026102141