Nahla Hemsworth
+ MESSAGES : 12
+ ARRIVE(E) LE : 18/07/2013
+ PSEUDO : rose.
+ COMPTE EN BANQUE : 5010
 | | Sujet: NAHLA ≈ I tried carrying the weight of the world but I only have two hands Jeu 18 Juil - 19:53 | |
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nahla hemsworth‶i tried carrying the weight of the world
but i only have two hands.″--------------------------------- ~ Nom : Hemsworth. Très court, très bref. Et qui pourtant veux tout dire... ~ Prénom : Nahla. À croire que déjà avant ma naissance, j'étais prédestinée à être une lionne. ~ Âge : 20 ans. Et j'ai pourtant un très gros bagage de connaissances... ~ Traits de caractère : Souriante, drôle, charismatique, généreuse, farfelue, excentrique, déterminée, rancunière, têtue, attachante, positive, sensible et de bon coeur. ~ Profession : Serveuse à temps partiel et blogueuse à temps plein. Le web, c'est ma vie. Ça et mes ami(e)s. ~ Situation amoureuse : Fiancée avec la personne la plus merveilleuse qui soit. ~ Orientation sexuelle : Homosexuelle et affirmée. À quoi bon le nier quand cela reviendra forcément vous frapper en plein visage ? ~ Signe astrologique : Vierge. Mais pas dans les deux sens du terme, ouaip. ~ Situation financière : Plutôt moyenne. Mes parents m'aident beaucoup, sinon il y a fort à parier que j'aurais de la difficulté à payer mon loyer. ~ J'aime : Le web, évidemment. J'aime les petites choses simples de la vie comme les longues balades en voiture, la marche à pied, les cafés sur une terrasse, les films d'amour et d'action, le chocolat noir, les jeux de société, les livres d'il y a longtemps, la musique, les fruits - défendus -, passer du temps avec mes ami(e)s, la télévision et beaucoup, beaucoup de choses... ~ J'aime pas : Les haters, même s'il y en aura toujours. Les personnes fausses, les hypocrites, les gens snob et les profiteurs. Je n'aime pas non plus les araignées, l'eau tiède dans un bain, la crème solaire en tout genre et les moutons de poussière sous le lit. Je déteste aussi les cacahuètes et les melons miel... ~ Groupe : Sad Beautiful Tragic.
j'ai un serpent dans ma botte
+ DEPUIS QUAND VIS TU À BARTONVILLE ? Depuis ma naissance, il y a de cela vingt ans. Mes parents sont aussi nés ici, c'était donc inévitable que je naisses ici aussi.. + COMMENT TU LA TROUVES ? Merveilleuse, même si je souhaiterais peut-être voir ailleurs, un de ces jours. Juste pour voir d'autres paysages, d'autres horizons. C'est rien contre la ville, au contraire... + ET LES HABITANTS ILS SONT COMMENT ? Eh bien, c'est assez relatif comme question. Ils sont comme ils sont, je pense. Certains sont gentils, d'autres le sont moins. Ça dépend de la perception de tous et chacun. Moi, je n'ai aucun problème avec qui que ce soit.. + TA PLAYLIST ? Sérieusement, je suis du genre à aimer toutes sortes de chose. Seulement, en ce moment, je suis prise par la nouvelle chanson « Wake Me Up » de Avicii. Sinon, j'adore les classiques truc classique comme Elvis Presley, Johnny Cash, etc. Évidemment, mon répertoire s'étend des vieux classiques jusqu'aux nouveautés récentes. Je suis plutôt moderne, niveau musique. . + QUELLE EST TA FÊTE FAVORITE DE LA VILLE ? J'aime bien la fête des fondateurs. C'est la seule journée de l'année où l'on peut voir de près les familles les plus influentes de la vie. C'est aussi le moment dans l'année où l'on se remémore notre histoire, celle de Bartonville. Ça fait plaisir, quoi. Ça éveille en moi ce sentiment d'indépendance vis à vis de mon petit coin natal. Je l'aime, ma ville ! Et évidemment, j'adore les concours idiots de Candycorn... . + QUELLES SONT TES PRIORITES ? Ma famille. Peut-être pas mes parents, mais ma famille proche qui comprend tous mes amis, ma fiancée et mon meilleur ami. Jamais je ne laisserai quoi que ce soit ou qui que ce soit se mettre au travers nous. On est uni, on est soudé et on s'aime comme ça. C'est, à mes yeux, la force la plus forte qui soit.. + DES TICS, MANIES, PHOBIES OU PÊCHES MIGNONS ? Oh, ça, j'en ai plusieurs ! Je passe trop souvent ma main dans mes cheveux, je rougis trop rapidement, je mange parfois la bouche ouverte, j'écoute la musique trop fort... Je dis toujours « Ouais et alors ? », je mâche souvent du chewing gum, je ne porte presque jamais de jupe et je déteste avoir les cheveux attachés... Pour l'instant, c'est pas mal tout ce que j'ai à dire. Sinon, je pense avoir déjà fait un vidéo qui traite de cela sur ma chaîne YouTube. . quelqu'un a empoisonné le point d'eau
À trop vouloir être parfaite, à trop vouloir entrer dans le moule, on finit très rapidement par perdre tous ses moyens et par perdre de vue qui nous sommes réellement. On se voile la face pour faire plaisir aux autres si bien que nous oublions de vivre notre propre vie. On se dit « tant pis », mais au fond de nous, une petite lueur ne cessera jamais de nous rappeler que si nous nous étions écoutés, on serait beaucoup plus heureux. À trop vouloir être parfaite, à trop vouloir entrer dans le moule d'une société qui ne nous ressemble pas, on finit immanquablement par perdre tous ses moyens et par perdre de vue qui nous sommes. Qui je suis. À trop vouloir être parfaite, pour eux, à trop vouloir entrer dans le moule qu'ils avaient créé pour moi, j'ai fini par perdre tous mes moyens et par perdre de vue qui j'étais. Jusqu'au jour où je me révoltai. Jusqu'au jour où je quittai la maison... Je m'appelle Nahla Hemsworth et je suis maintenant moi-même et très fière de l'être enfin.
Mes parents, tous deux natifs de Bartonville, sont des gens qui ont mis le côté professionnel de l'avant, oubliant ainsi tout le reste. Mon père est un grand avocat de la place tandis que ma mère est une grande chirurgienne reconnue à travers tout le pays. Vous voyez donc que pour la famille Hemsworth, le pouvoir règne et fait partie intégrante de leur mode de vie. Même si le temps leur manquait - dû à leurs deux boulots très exigeants - ils ont quand même tenu à avoir des enfants. Moi, en occurrence. Et bien que je sois la seule enfant de la famille H., je pense qu'ils auraient dû ne pas en avoir du tout. Je suis née dans une atmosphère plutôt chaotique. Ma mère n'a pas l'esprit maternel tout comme mon père, ce qui fait que toute mon enfance, je l'ai passé avec des nourrices qui s'enchainaient les unes après les autres. Ce sont elles qui m'ont vue faire mes premiers pas, dire mes premiers mots. Mes parents n'ont rien vu de tout ça étant donné qu'ils étaient tous les deux trop absorbés par leurs boulots. J’étais alors beaucoup trop jeune pour comprendre ce qui se passait, moi dans ma tête s’était normal qu’un papa et une maman, ça passe son temps à l’extérieur. Ce n’est que lorsque je suis entrée à l’école primaire que j’ai commencé à douter au sujet de mes parents. Étaient-ils comme ceux des autres ? Ils m’inscrivirent dans l’une des meilleures écoles de la ville et déjà très jeune, ils insistaient sur le fait que je devais absolument avoir les meilleures notes possible pour pouvoir un jour intégrer soit le cabinet de mon père ou le bloc opératoire de ma mère. C’était déjà tracé d’avance, pour eux. Tandis que pour moi, je n’avais rien de tout ça en tête. Les années passèrent et mes parents eurent de plus en plus d’emprise sur moi. Évidemment, là encore, je ne disais rien, pensant que c’était comme ça que les choses devaient être. Et puis, à cet âge-là, je ne savais même pas moi-même ce que j’avais envie de faire plus tard, alors tant mieux s’ils voulaient se donner le mal de planifier tout ça pour moi. Je pensais que c’était ça, le rôle des parents. Je pensais que ça devait agir comme ça, des parents. Ce n’est qu’au lycée que là, je compris.
Je fis mes années de lycée dans la meilleure école privée de la province, gracieuseté des parents. Et c’est là que je commençai à forger mon propre caractère, à trouver mes propres points d’intérêts. Jusqu’alors, ça avait toujours été mes parents qui avaient décidé pour moi. Ils avaient choisi avec soins les activités parascolaires auxquelles je participerais, ils choisissaient mes fréquentations, mon cercle d’amis et ils allaient même jusqu’à consulter mes professeurs pour savoir mon cheminement scolaire à la lettre. J’étais carrément leur poupée, leur propriété. Au lycée, je touchai à tout. Je fis des cours de politique, des cours de photographie amateur et je m’étais même inscrite à des manifestations et à des cours de débats sur différents sujets. J’avais trouvé ma branche, ma passion : l'art d'être devant la caméra. J’avais tout fait ça dans le dos de mes parents. Lorsqu’ils croyaient que j’allais à mon cours d’initiation aux droits juridiques, j’allais en réalité à l’une des séances de « vlogueur ». Lorsqu’ils croyaient que je me présentais à mon concours d’art oratoire pour présenter un discours justifiant les bienfaits de la chirurgie plastique auprès des personnes âgées, j’allais en réalité à une convention... Tout roulait parfaitement. Ils croyaient dur comme fer que j’étais encore leur catin alors qu’en fait, je devenais de plus en plus moi-même. Un beau soir, en rentrant chez moi, mes parents m’attendaient dans le salon. Mon père avait l’air grave et ma mère, quant à elle, encore aujourd’hui je ne serais pas capable de décrire l’expression qui se lisait sur son visage. Ce soir-là, je me souviens avoir vu ma vie défiler sous mes yeux pour la première fois. Vie qui, malheureusement, ne ressemblait pas à celle que j’imaginais moi-même. Mon père resserra l’étau. Il avait eu vent de mes activités et, évidemment, il s’était organisé avec la direction de l’école pour que ça cesse. Il m’obligea à rendre mon caméscope et mon ordinateur, chose qui me brisa le coeur. Il m’obligea même à avoir un couvre-feu... Et à partir de ce jour-là, je devins à nouveau leur petite chose. Je devais exceller dans toutes les matières, dans tous les domaines et surtout, me taire. Je devais me taire parce qu’ils n’écouteraient rien. Ils n’entendraient rien. Et surtout pas mon père. À plusieurs reprises j’ai essayé de lui faire comprendre que je voulais vivre ma vie, que je voulais être moi-même et à chaque fois, ça s’est toujours terminé de la même façon. Il élevait la voix, me disant que « non, il n’en était pas question » et à cela s’ajoutait quelques fois une claque en plein visage ou un poignage de bras. J’étais à sa merci. Complètement. Si bien qu'un jour j'en eu assez. Comme je n'avais pas la force d'affronter mes parents, je décida d'y aller par la voie facile. La voie qui me permettrait d'être libre et d'être bien. Je vis ma vie défiler sous mes yeux pour la deuxième fois. Et ce n'est qu'en rouvrant les yeux que mes parents comprirent que s'ils ne me donnaient pas un peu de lousse, ils me perdraient à tout jamais. Même si depuis les seize dernière années ils se sont toujours montrés très froids avec moi, c'est ce jour-là que je vis à quel point ils m'aimaient réellement. Ils étaient finalement prêts à me laisser parler, à me laisser vivre. Et à leur montrer qui j'étais.
Aujourd'hui, je vis encore à Bartonville, mais dans mon propre appartement. Je n'ai pas encore entrepris d'études à l'université, mais je gagne plutôt bien ma vie grâce à mon blog et à mon job au Café du coin. Ma relation avec mes parents reste assez indéfinissable, mais je dois admettre que nous avons appris, au fils des années qui ont suivit ma tentative de suicide, à nous écouter à et nous faire confiance. C'est d'ailleurs grâce à eux que je pus dire bonjour à mon appartement, à ma nouvelle caméra vidéo... Ils m'ont épaulés dans mes démarches même si une partie d'eux le faisait à contre-courant. Je ne peux pas les blâmer quand même... Et depuis que je suis moi-même, j'ai beaucoup appris. J'ai appris à vivre ma vie, à être moi-même et à m'accepter tel que je suis, c'est-à-dire une personne à part entière. ~ Prénom/Pseudo : Rose/Charney. ~ Âge : 21 ans. ~ Avatar : Vanessa Lengies (Sugar Motta, dans Glee). ~ Un petit mot pour le forum : Love it ! ~ Où as-tu connu SIMB : Sur Facebook.
Dernière édition par Nahla Hemsworth le Ven 19 Juil - 2:04, édité 2 fois | |
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| | Sujet: Re: NAHLA ≈ I tried carrying the weight of the world but I only have two hands Ven 19 Juil - 8:37 | |
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