There's beauty in the breakdown

Franny Carleton

‶I know everyone thinks I'm crazy, but maybe I just see better than everyone else.″
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~ Nom : Carleton. ~ Prénom : Franny. ~ Âge : Vingt-sept ans. ~ Traits de caractère : Franche, sensible, trop directe, vulgaire, adorable, enthousiaste, exhibitionniste, passionnée, fêtarde, impulsive, femme enfant, colérique, émouvante, féministe, tranchée dans ses opinions, terriblement attachante, tenace, susceptible, dépressive en cours de guérison. ~ Profession : Elle en change très souvent. En ce moment, elle est opératrice pour le téléphone rose, mais aussi magicienne lors d'anniversaires d'enfants et elle pratique la sorcellerie vaudou sur demande. On ignore si ça marche vraiment, mais ses clients ont l'air d'y croire en tout cas. ~ Situation amoureuse : Elle est célibataire et a plutôt tendance à enchaîner les histoires d'une nuit, ce qu'elle assume totalement. ~ Orientation sexuelle : Hétérosexuelle, mais il lui est arrivé de coucher avec des femmes. ~ Signe astrologique : Bélier. ~ Situation financière : Très modeste, mais elle aime bien la vie de bohème. ~ J'aime : Le chocolat, le thé, sortir, les cocktails en tout genre, faire la cuisine, s'habiller de manière indécente, danser, en particulier sur les tables, dire tout ce qu'elle pense, donner son avis, les animaux en général, les chevaux en particulier, faire enrager les gens qu'elle aime, la politique. ~ J'aime pas : Qu'on lui dise quoi faire, les jugements, la violence envers les femmes, l'intolérance, l'odeur du parfum, les nouvelles technologies auxquelles elle ne comprend pas grand chose, la société de consommation, les antidépresseurs, parler de son agression. ~ Groupe : The last time.

j'ai un serpent dans ma botte
+ DEPUIS QUAND VIS TU À BARTONVILLE ? J'y suis née, j'y ai grandi. Durant mes années d'enfance et d'adolescence, cette ville a été ni plus ni moins que ma maison. Puis, je l'ai quittée et je n'y suis plus revenue avant longtemps. Revenir à Bartonville après dix années d'absence est réellement étrange. Tout est pareil et pourtant tout semble différent. Je réalise à quel point tout cela m'a manqué, même si je ne regrette pas les voyages que j'ai pu faire. + COMMENT TU LA TROUVES ? Comme je l'ai dit c'est et ça restera probablement toujours ma maison, mes racines, l'endroit où je suis née. J'aime cette ville, même si parfois j'ai eu l'impression d'y étouffer. Elle me rappelle de bons souvenirs, tout comme des mauvais. Que je le veuille ou non, c'est là que se trouve ma famille et à présent je me vois mal la quitter aussi longtemps. + ET LES HABITANTS ILS SONT COMMENT ? Normaux. J'en aime certains, j'en déteste d'autres. J'ai visité pas mal d'endroits et honnêtement, les gens ne diffèrent pas vraiment. La nature humaine semble être un peu partout la même. Le fait que tout le monde se connaisse ou presque est parfois un peu pesant par rapport à l'anonymat des grandes villes, mais au fond, c'est aussi ce qui fait le charme de Barton. + TA PLAYLIST ? Chopin, Tchaïkovski, les Beatles,les Rolling Stones, Janis Joplin, les Runaways et Joan Jett, Belle&Sebastian, les Shins, The Ricky Horror Picture Show, les comédies musicales en général, Doris Day, Marilyn Monroe, Elvis Costello... + QUELLE EST TA FÊTE FAVORITE DE LA VILLE ? En voilà, une question difficile ! Je devrais répondre la fête des Cowboys aux enchères, car quoi de mieux qu'avoir le droit de passer la soirée avec un beau mâle sans que personne ne jase ? Mais en vérité je préfère la nuit étoilée. Je n'ai jamais eu autant l'impression d'appartenir à une communauté que dans ces moments là. J'aime aussi beaucoup la Légende de Blackburn, j'ai un côté un peu enfant, j'adore me faire peur. + QUELLES SONT TES PRIORITES ? Me réconcilier avec Shawn, que je n'ai pas vu depuis une dizaine d'années, mais aussi avec tous ceux à qui je n'ai pas dit au revoir et qui m'en veulent encore. Faire payer Tommy pour ce qu'il a fait. Continuer la thérapie et guérir un jour. + DES TICS, MANIES, PHOBIES OU PÊCHES MIGNONS ? Elle a suivi une thérapie qui lui préconisait de dire la vérité : elle l'a suivie à la lettre et dit absolument tout ce qu'elle pense. + Elle n'a en revanche jamais parlé de son agression, c'est le seul sujet sur lequel elle se tait. + Elle est vulgaire, aussi bien dans sa manière de parler parfois que de s'habiller. + Elle était croyante et pratiquante à une époque, mais depuis elle se définit comme agnostique. + Elle a appris la sorcellerie vaudou lors d'un séjour de plusieurs mois en Louisiane. Elle n'est pas certaine que ce soit réellement efficace mais elle trouve ça très amusant en tout cas. + Elle est toujours sous traitement médical, mais ne prend pas toujours ses antidépresseurs aussi sérieusement qu'elle le devrait. + Elle n'est pas vraiment pudique et n'a aucun problème lorsqu'il s'agit de se déshabillée devant les gens. + Au fond d'elle, elle rêve de retomber amoureuse et de fonder une famille comme l'ont fait ses parents, mais elle commence à se dire que ça ne doit pas être fait pour elle. + Elle est très directe dans sa manière de séduire et n'hésite pas à demander très exactement ce qu'elle veut, sans craindre les refus. + Elle peut devenir violente si vraiment on la provoque. + Elle s'est déjà fait arrêtée plusieurs fois au cours de manifestations. + Elle adore les films d'horreur et de science fiction. + Mais aussi les comédies musicales. + Elle joue du violon depuis l'enfance, même ce n'est plus aussi régulièrement. + Elle tient bien l'alcool.

~ Prénom/Pseudo : Scylla. ~ Âge : There's beauty in the breakdown 284459493

. ~ Avatar : Emilie de Ravin. ~ Un petit mot pour le forum : Il est beauuuu!!!! ~ Où as-tu connu SIMB : On m'a passé le lien.

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quelqu'un a empoisonné le point d'eau

Bartonville, séance de 23 juin 2013 (retranscription)

« Alors comme ça c’est vous qui allez me suivre maintenant ? » « Il semblerait oui. Vous pouvez vous asseoir, ou vous allonger, comme vous préférez. » « Très bien. »
« Vous avez grandi ici, n’est-ce pas ? Comment s’est passé votre enfance ? » « Vous avez dû le lire dans mon dossier. » « Peut-être, mais je préfère que vous me racontiez. » « Comme vous voulez. Je suis née ici, à Bartonville. D’autant que je sache, mes parents ont toujours vécu là. J’ai eu une enfance pour ainsi dire normale. Un père, une mère, une maison, l’école, des amis, et à l’âge de six ans, une petite soeur. J’avais tellement espéré en avoir une que je l’ai immédiatement prise sous mon aile. Au début, j’étais un peu déçu de voir que bien du temps devrait passer avant qu’elle ne puisse devenir une compagne de jeu digne de ce nom, mais j’ai fini par aimer m’en occuper. Elle était le bébé de la famille et je ne crois pas que ça ait beaucoup changé depuis. J’aimais vivre ici. La plupart des enfants rêvent d’avoir un poney, au Texas nous les avions sous la main, à disposition. Je suis heureuse d’avoir grandi là. C’était comme vivre dans un immense terrain de jeu ouvert tous les jours, toute l’année. En grandissant c’était un peu la même chose. J’avais parfois envie de partir, mais en même temps, je me voyais mal me détacher de cet endroit. » « Comment se passaient vos relations avec les autres ? » « Plutôt bien. J’étais un peu timide, mais extravertie une fois qu’on apprenait à me connaître. J’étais... quelqu’un de normal j’imagine. J’avais des amis, avec qui je faisais parfois quelques bêtises. Je suis tombée amoureuse aussi, une seule fois. Il s’appelait Leo, et c’est sans aucun doute la plus longue relation que j’aie jamais connu. La seule en fait. Et comme tous les adolescents, je croyais que ça durerait toujours. Jusqu’à... » « Jusqu’à ce que tout change ? »

« Que s’est-il passé cette nuit-là ? » « Nous étions tout un groupe, dehors et certains avaient réussi à se procurer quelques bouteilles d’alcool. J’avais probablement explosé mon couvre-feu, mais ça m’était égal. Ensuite, quand il a fallu rentrer, je suis partie seule. On avait voulu me raccompagner, mais ça ne me dérangeait pas de marcher en pleine nuit, j’avais l’habitude. Ils sont sortis de nulle-part. Ils étaient trois, manifestement pas d’ici, et ils voulaient manifestement de l’argent. Quand ils ont vu que je n’avais que dix dollars, au lieu de me laisser partir, ils ont commencé à devenir agressifs, à frapper, et frapper encore. J’avais l’impression que ça ne s’arrêterait jamais. Au début j’ai essayé de me défendre, mais ensuite... j’étais paralysée. » « Ils ne vous ont pas agressée sexuellement ? » « Non. Mais j’ai cru qu’ils allaient me tuer. Quelqu’un est arrivé, avant. » « Cet homme dont vous parlez souvent, Nick ? » « Oui. Il m’a amenée à l’hôpital et a fait prévenir mes parents. Je n’ai pas voulu appeler la police, ni prévenir personne. On a simplement fait croire que j’avais eu une crise d’appendicite et que j’allais devoir rester à l’hôpital pendant quelques temps. » « Pourquoi n’avez-vous rien dit ? » « Je... je crois que je pensais que si je ne disais rien, au bout d’un moment ce serait comme si rien ne s’était passé. C’est aussi pour ça que j’ai voulu partir. Pour ça et parce que j’avais besoin de m’éloigner. J’ai demandé à mes parents de m’inscrire en pension pour le reste de l’année, loin de Barton. Je n’ai dit au revoir à personne. Je suis seulement... partie. »

« Comment s’est déroulée votre scolarité par la suite ? » « Pas trop mal en fait. Me retrouver au milieu d’inconnus, de personne auprès de qui je n’avais pas besoin de me justifier me faisait du bien. Je donnais parfois quelques nouvelles à mes parents, et à Nick quand j’en ressentais l’envie, mais en dehors d’eux je n’avais plus de contact avec personne. Ca peut paraître étrange, mais ça me rassurait. Je sais que je leur ai fait de la peine, mais je ne pouvais plus revenir en arrière. J’ai terminé l’année et je suis ensuite allée en fac. Je ne savais pas vraiment quoi y faire, alors j’ai choisi la musique en majeure étant donné que je jouais de violon. J’y ai rencontré quelques amis, qui m’ont aidée, durant un temps à me sentir bien. Durant un temps seulement, jusqu’à ce que mes démons me rattrapent. J’ai fini par quitter l’université et je me suis installée à Houston, où j’ai trouvé un emploi de secrétaire, que j’ai gardé un peu plus d’un an avant de me faire renvoyer. » « Pourquoi vous ont-ils renvoyée ? » « Parce que j’ai couché avec tous mes collègues, ou presque. J’étais très déprimée. » « Tous vos collègues... vous voulez dire les hommes ? » « Oh, non, les femmes aussi. Mais ça a fini par se savoir et par causer beaucoup de problèmes au bureau. Je ne vais pas entrer dans les détails, mais au bout du compte j’ai fini par me faire virer. Alors, je suis rentrée chez moi, j’ai rangé mes affaires, puis j’ai avalé tous les somnifères qu’il me restait. »

« C’est votre voisine qui a appelé les urgences, c’est bien ça ? » « Oui, et j’ai été ensuite hospitalisée, puis placée en institut psychiatrique et soignée pour dépression. J’ai dû suivre toutes les thérapies possibles et imaginables. J’y ai fait pas mal d’allers-retours durant, peut-être, trois ou quatre ans, avant de vraiment me sentir mieux. » « Et ensuite, qu’est-ce que vous avez fait ? » « J’ai voyagé, fait des petits boulots par-ci par-là, rien de bien exaltant mais j’ai bien aimé. » « Mais pourquoi avoir attendu tout ce temps avant de revenir ? » « J’avais besoin d’un déclic je crois. Il est venu un jour où j’étais dans un fast food, à Dallas. Ils passaient de la musique et je n’y faisais pas vraiment attention, jusqu’à ce que je reconnaisse la voix de ma petite soeur. Je savais qu’elle avait signé avec une maison de disque, mais je n’avais encore jamais eu l’occasion de l’entendre. J’ai réalisé à quel point elle me manquait, à quel point j’avais envie de recoller les morceaux avec elle. Elle m’en veut, évidemment, mais je suis plutôt tenace. » « Vous pensez pouvoir lui raconter ce qu’il vous est arrivé ? » « Je ne sais pas. Probablement pas. »

BIENVENUUUE There's beauty in the breakdown 4026102141

Emilie est tellement belle! There's beauty in the breakdown 1509732986

Là j'ai pas d'idée de lien vu la différence d'âge mais peut-être qu'en lisant ta fiche quelque chose me viendra. There's beauty in the breakdown 152152475