We are wild. We are like young volcanoes + Tommy

Thomas "Tommy" Scott Hackman

‶Tous ceux qui ne sont pas nous sont nos ennemis.″
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~ Nom : Hackman, nom plutôt commun, celui de son père et du père de celui-ci avant lui. C'est un nom qui n'est pas très connu en ville, un nom qui là d'où il vient est un nom apprécié. Une famille de personnes sans problèmes. ~ Prénom : Thomas, un prénom qu'il trouve trop dur, trop froid. Il se fait appeler Tommy depuis toujours et en est content. Thomas, c'était comment l'appelait sa mère lorsqu'il faisait des conneries. Scott est son deuxième prénom, celui de son grand père. Il s'en fiche, il ne s'en sert jamais. ~ Âge : Déjà vingt-huit ans. ~ Traits de caractère : Fier, Tommy ne se laisse pas marcher sur les pieds, ce qui lui vaut parfois des soucis. Déterminé et volontaire, il se donne toujours à fond dans les projets qu'il entreprend. Il n'hésite pas à donner de sa personne si cela peu aider. Le garçon est aussi loyal, envers ses amis comme envers sa compagne. Il est très généreux au niveau humain et donne beaucoup de sa personne pour le bonheur de ses proches. Mais il est aussi ambitieux, qualité qui le pousse à toujours dépasser ses limites. Confiant et charmeur, il sait ce qu'il vaut et a du mal à supporter les critiques. Orgueilleux, il supporte mal de voir des gens lui montrer qu'il a tord. Il est néanmoins responsable et réaliste. Il sait ses défauts, et ses qualités. Il accepte mal la critique surtout lorsqu'elle vient de personnes bien nées qui n'ont jamais eux à travailler dur pour avoir ce qu'elles voulaient. Cependant très autoritaire et susceptible, il refuse de laisser faire les autres et de les mêler à ses problèmes. Il veut diriger ce qui le concerne par tout les moyens. Il refuse aussi l'aide financière d'Ellie qu'il voit comme de la pitié, chose qu'il abhorre. Entêté, il continue à suivre les codes habituels de la relation homme/femme et refuse que sa copine l'entretienne, question ici encore de fierté. Mais Tommy est aussi assez intolérant et violent, dans d’extrêmes cas. Il n'aime pas que l'on se joue de lui et qu'on le mette face au mur, sur le fait accomplit. Aimant, il se montre pourtant parfois cassant et dur, simplement pour montrer qu'il est vexé, et que sa position d'homme dominateur prime sur le reste. ~ Profession : Il est informaticien, métier ô combien raillé et qui pourtant le passionne. Il se trouve toujours comme un gamin à l'idée de voir que quelques mots sur une machine peuvent devenir de véritables œuvres d'art. Et même si il ne supporte pas les brimades et les caricatures sur ce métier qui lui plait vraiment, il ne fait rien pour ne pas y être associé, véritable geek accroc à ce monde virtuel dans lequel il est payé pour évoluer. Et parmi la grande famille de l'informatique qu'il a longuement étudier, c'est de la profession de webmaster qu'il vit présentement, espérant bien devenir le prochain Mark Zuckerberg ~ Situation amoureuse : Tommy est amoureux, et fiancé depuis quelques mois maintenant. L'heureux garçon va épouser Ellie, la cadette des Woods, la fille du maire. Un statut qui lui fait peur, surtout que la famille de sa dulcinée ne l'apprécie pas vraiment. Mais il est prêt à tout pour elle, et pour se faire accepter. ~ Orientation sexuelle : Tommy est hétérosexuel et n'a jamais vraiment été curieux. Loin d'être homophobe, il pense simplement que ce n'est pas pour lui. Et puis c'est vrai quoi, les seins c'est fabuleux non ? ~ Signe astrologique : Il est lion, toujours inquiet de l'honneur, du devoir et du courage. ~ Situation financière : C'est là que tout coince. Tommy vient d'une famille assez pauvre et a toujours été habitué à devoir se serrer la ceinture. Il a commencé à gagner sa vie assez chichement avant de trouver un emploi le payant plutôt bien. De quoi suffire à un célibataire habitué à une vie d'homme moyen. Le problème, c'est que Thomas est tombé amoureux d'Ellie Woods, fille d'un maire riche propriétaire pétrolier. La jeune femme a toujours vécu dans le luxe, se voyant offrir tout ce qu'elle souhaitait. Aussi s'oblige-t-il à faire des heures de travail supplémentaires dans le seul but de gâter celle qu'il aime, se disant qu'elle mériterait quelqu'un de mieux lotit que lui qui ne peut lui promettre l'avenir qu'elle mériterait. ~ J'aime : Ellie, plus que tout. Les jeux vidéos, les supers héros, les comics, les univers fantastiques et tout ce qui fait de lui une caricature des geeks boutonneux. Mais qu'y peut-il si George Martin est son dieu et qu'il connait par cœur tout les star trek ? Il vit depuis toujours dans cette pop culture et ne s'en lasse pas. Il aime aussi manger, rien de mieux qu'une bonne assiette bien remplit. Tommy est aussi du genre à aimer les balades à cheval, la country et le rock, le cinéma et sa voiture, un vieux bijou des année soixante dix qu'il chérit plus que de raison. Il aime aussi plaire et attirer les regards. C'est un carnivore accroc à la viande. Il aime boire, et se détendre devant une bonne série télé. Il est accroc à celles-ci. Il aime de nombreuses choses, en somme. ~ J'aime pas : Namor, le prince des mers. Ce super héro à le don de l’agacer prodigieusement. Il n'aime pas non plus le poisson, n'y voyant pas d’intérêt. Il n'aime pas non plus se sentir impuissant, ou sentir de la pitié chez les autres. Il n'aime pas qu'on le dirige et le fait bien comprendre. Il a horreur des clichés concernant son emploi. Mais pire que tout, il ne supporte plus les insinuations de la famille d'Elizabeth faisant de lui un amant escroc et profiteur. ~ Groupe : State of Grace.

j'ai un serpent dans ma botte
+ DEPUIS QUAND VIS TU À BARTONVILLE ? Tommy vit à Bartonville depuis maintenant trois ans. Il est originaire d'Austin, plus particulièrement le quartier industriel. La face cachée, moche de la grande ville. Bartonville l'a accueillit d'une certaine manière, et il n'a pas prévu de partir. Au contraire il compte s'établir ici et y fonder une famille même si l'idée de fuir loin de la famille d'Ellie ne lui déplairait pas non plus. + COMMENT TU LA TROUVES ? Il la trouve plutôt simple, mais belle. C'est un endroit paisible où il se voit bien avancer malgré tout. Le coté traditions lui plait tout particulièrement, elles lui rappellent l'ambiance familiale de son passé. + ET LES HABITANTS ILS SONT COMMENT ? Bonne question. Thomas c'est fait de nombreux amis ici. Il aime la chaleur des gens, leurs sourires le matins. Cependant il reste une ombre au tableau: le maire, et sa famille. Les Woods. Ces gens qui ne l'apprécient pas le moins du monde et font tout leur possible pour l'éloigner de sa bien aimée. Il n'en peux plus de se voir écarté sans cesse de l'ambiance familiale et de ressentir cette animosité qui lui pèse vraiment. Qui plus est, la réaction du maire en sa présence a réussi à monter quelques habitants contre lui. Le garçon gentil d'en bas de la rue est peu à peu devenu l'affreux inconnu qui voulait s'emparer de la fille chérie des citoyens. Et ce ne sont ni son passé inconnu de tous ni les critiques des proches d'Ellie qui l'aideront. + TA PLAYLIST ? The Used, Shinedown, Of Monsters And Men, Kings Of Leon, The Goo Goo Dollz, Linkin Park, Skillet, Three Days Grace, The Calling et de nombreux autres groupes tel que les Rolling Stones ou Dire Straits.. + QUELLE EST TA FÊTE FAVORITE DE LA VILLE ? La nuit étoilée est de loin la fête favorite de Tommy. C'est la première fête qu'il ai partagé avec sa fiancée, l'occasion aussi d'un premier baiser très attendu, l'année d'après. Il se souvient encore de chaque instants partagés avec Ellie, l'année dernière, dans un coin du parc. Tout deux emmitoufler dans un seul et même sac, à regarder les étoiles tout en s'enlaçant, silencieux au possible. Rien n'était venu briser la magie de l'instant, faisant de ce souvenir l'un des meilleurs pour lui. Tommy trouve que cette fête est une occasion parfaite de fêter leur couple et aimerait épouser sa fiancée à cette période. + QUELLES SONT TES PRIORITES ? Travailler, encore et toujours afin d'être digne d'Ellie. La rendre heureuse malgré tout. Parce que c'est elle la priorité, c'est elle qui le fait avancer et il ne veut qu'elle dans sa vie. Son argent n'importe peux, il est même un handicap de plus, un mur entre elle et lui. + DES TICS, MANIES, PHOBIES OU PÊCHES MIGNONS ? Il pourrait passer son temps sur son ordinateur mais celui-ci a pourtant eu raison de ses yeux. Et c'est avec des lunettes désormais qu'il travaille. Aussi adore-t-il en mordre le bous des branches quand il ne trouve pas la solution à ses problèmes.

~ Prénom/Pseudo : marie. ~ Âge : 17 ans. ~ Avatar : Sebby Stanou, homme de ma vie numéro 2 ~ Un petit mot pour le forum : cey beau We are wild. We are like young volcanoes + Tommy 152152475

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. ~ Où as-tu connu SIMB : sur bazzart, aufeu course ! Rolling Eyes

when the moon hits your eyes like a big pizza pie that's amore
Une enfance heureuse, une adolescence paisible entre sa sœur et ses amis, des notes exemplaires et des passions communes aux jeunes de son âge. Un gout prononcé pour la littérature, les films de sciences fictions et les bandes dessinées. Une bourse, des études qui lui plaisent. Des amis adorables, des filles comme il en voulait et toujours et encore des jeux vidéos. Il n'avait ni envie de grandir, ni envie de se poser. Un homme garçon, un enfant qui se laissait aller avec le temps. Un adolescent apprécié de ses parents, qui firent tout pour le rendre heureux malgré leurs moyens assez réduits. Toujours le bonheur des deux enfants Hackman passa avant le reste et les deux adultes se privèrent longtemps pour tout donner à ceux qu'ils aimaient plus que tout au monde. Mais malgré tout, malgré les amis et le bonheur, il manquait une chose à Tommy, une chose importante. Une chose qu'il trouva à la fac, entre les rayonnages de livres, une surprise arrivée à point nommé.

Un bruit de jupe derrière le garçon qui tentait tant bien que mal d'attraper un vieux livre au milieu de nombreux autres sur l'une des hautes étagères de la médiathèque de la ville, point central de la vie de Thomas. Des rires étouffés alors que le livre tant voulu lui tombait sur la tête dans un bruit sec, et une main légère qui se posait sur son épaule alors qu'il laissait tomber l'ouvrage, attrapant de ses mains son nez engourdit, gémissant sous la douleur. « Monsieur, vous allez bien ? Besoin de quelque chose ? » Une voix féminine, sucrée, rieuse. Il se baissa rapidement pour rattraper le gros livre avant de se tourner vers elle, plus gêné qu'autre chose, une main toujours sur le pif. Son regard croisa celui de la blonde qui ne pouvait s'empêcher de sourire devant ce spectacle qu'il venait de lui offrir gratuitement et contre son gré. D'une voix nasillarde et mal assuré il se lâcha enfin le visage, tentant tant bien que mal de retrouver un peu de dignité. « Je euh.. non non, merci ça va. Juste un petit bobo, rien de bien grave. » Et il sourit à l'inconnue, qui se mit à sourire à son tour, faisant oublier à Tommy toute douleur possible. De grands yeux verts, des lèvres fines, des joues pâles et un regard envoûtant. Une rencontre incongru et qui sonnait faux, pourtant elle était devant lui, cherchant à voir le titre du livre frappeur. « Développement des systèmes binaire à travers le XXIe sicle, quel genre de personnes lit ce genre d'énormes livres de nos jours ? » « Ceux qui se doivent de les connaitre par cœur. » Répondit-il du tac au tac, avant de sourire et se tendre sa main vers elle non sans l'avoir frotté contre son jeans avant, essuyant toutes possibles traces de poussières. « Je suis Tommy, je suis dans la filière informatique, j'étudie tout ce genre de truc, d'où le livre. » Posant sa gracile main dans celle de l'homme elle se présenta, amusée. « Enchantée Tommy, moi c'est Jenna. »
« Un appartement dans Royal Street ? Avec un balcon et deux chambres, un coin dressing et une bibliothèque dans le salon ? » « Pourquoi pas trois chambres dont une transformée en bibliothèque ? Tu pourrais aussi y installer un bureau histoire de bosser un peu. Ou une salle pour tout tes jeux. » « Pourquoi pas, et niveau salle de vie tu préfères quoi, un salon salle à manger avec cuisine ouverte ? Ou bien on ferme tout ? » « Quoi ? Non je préfère ouvert, plus ce sera lumineux mieux ce sera. » « Comprit chef, comme vous voulez. » « Idiot. Et notre chambre alors ? » Souriant il se pencha par dessus le comptoir de sa cuisine, son visage frôlant celui de la jeune femme. « Un grand lit au milieu, ça me suffit, pas toi ? » Souriant à son tour la jeune femme se rapprocha encore un peu, laissant son souffle caresser doucement le visage de l'homme. « Un lit me conviendra parfaitement. » Regardant quelques secondes les yeux brillants de Jenna il alla l'embrasser avec passion, lâchant par la même occasion le sachet de céréales précédemment attrapé. Laissant ses mains venir vagabonder sur les bras nus de la femme il ferma les yeux un moment, profitant de l'instant de douceur entre eux. Instant qu'elle stoppa, éloignant son visage pour se contenter de sourire. Tommy la regarda un moment avant de reprendre la préparation de son petit déjeuner. Une autre question bien plus importante que leur future vie ensemble le taraudait. Regardant les morceaux de cornflakes et de chocolats tomber dans le lait tiède que supportait son bol il lança le sujet, pas très sur de lui. « Et pour ce qui est de mes parents, tu voudras les rencontrer quand ? » Les yeux précédemment baissé sur son bol, il osa les levés dans un regard pas très assuré. Cela faisait maintenant deux ans qu'ils vivaient ensemble, un amour vécu d'amour et d'eau fraîche chez le jeune homme. Et à vingt-quatre ans, posé et entrant dans la vie active, il n'avait plus envie que d'une chose: se poser avec elle, rendre leur relation plus officiel encore, et faire découvrir ce trésor qu'il admirait chaque jours à sa famille, sa précieuse famille qu'elle semblait toujours fuir. « Tom.. Tu sais très bien ce que j'en pense. J'suis pas famille moi, ça me mettrait vraiment mal à l'aise tu vois. Je veux dire.. Et si ils ne m'aimaient pas, hein ? Si ils ne me trouvaient pas assez bien pour toi ? Il vaut mieux qu'ils ne sachent rien de moi. » Une réponse, toujours la même. Lacé de se discours il sentit la frustration monter. « Mais tu dis n'importe quoi enfin. Comment pourraient-ils ne pas t'aimer ? Tu es une femme géniale Jenna, il est impossible qu'ils ne t'apprécient pas. Et puis même, je parle de tout tout le temps, ça fait deux ans qu'ils se font rabâcher les oreilles sur à quel point tu es belle et formidable, ils n'attendent qu'une chose: te rencontrer. Allez, dis moi oui, je t'en prie. » Un regard triste passa sur son visage alors qu'elle se levait, d'un coup plus froide. « Non, je ne suis pas prête Thomas, c'est tout. Bon, j'ai des choses à faire aujourd’hui, je te laisse. » « Quoi ? Mais et notre déjeuner ? » « Un autre jour Tom, j'en ai pas vraiment envie là. » Un baiser sur sa joue, sa veste enfilée, et voilà qu'elle s'en allait, tel une voleuse. La discussion concernant cette rencontre provoquait toujours en elle une sorte de colère incompréhensible, une réaction qui agaçait prodigieusement l'informaticien, doutant peu à peu des sentiments de sa belle.

and when she left me for you i was the last to know
Tout semblait lui échapper, une situation qu'il ne supportait plus. Son travail tant aimé l’étouffait, l'obligeant à se dépasser pour presque rien, sans reconnaissance ni liberté. Sa sœur qui partait en vrille, enchaînant des histoire avec de sales types dont Tommy avait peur. Peur de les voir détruire sa précieuse petite sœur, la princesse qu'il ne parvenait à raisonner. Même sa relation avec ses parents se détériorait, faute à Jenna et son refus constant de se mêler à cette vie qu'il voulait partager. Il ne parvenait plus à rien gérer et les disputes constantes avec sa petite amie l'épuisait. Elle se faisait distante, plus froide. Tous semblaient contre lui, même Jace, son colocataire. Celui-ci ne lui parlait qu'en sons inaudibles, en mots bafouillés et en regards évités. Et plus continuait cet étrange manège plus sa confiance en lui s'en allait, fantôme d'une assurance qui désormais le blessait. Aussi faisait-il tout pour améliorer cette situation dérangeante. Des efforts avec tous, spécialement avec Jenna. Ce qui le poussa à annuler son voyage à San Diego où il prévoyait de retrouver des partenaires de jeux avec qui il irait à la Comic Con.
la surprise devait obligatoirement faire plaisir à Jenna. Elle avait tellement pesté de savoir qu'il s'éloignait un week end. Elle avait boudé, silencieuse, un long moment. Tendre il l'avait laissé, l'embrassant avec tout l'amour qu'il pouvait lui porter. Cet amour qui semblait ne pas suffire à cette femme, lunatique et rêveuse, quémandeuse d'une vie peu être plus passionnante que la relation calme que l'homme était parvenu à instaurer. C'est peu être pour ça qu'il se ravisa, une fois à l'aéroport. Tant pis pour ses amis, il passerait un week end avec sa petite amie, à l'embrasser et accomplir tout ses souhaits. Un week end qui s'annonçait des plus agréables, tout compte fait. Aussi se dépêcha-t-il de redémarrer la voiture, rentrant chez lui où il avait laissé Jenna après qu'elle soit venu lui dire au revoir. Le sourire jusqu'aux oreilles il roula, dépassant sans vergogne les limites de vitesse. Il s'en fichait, il voulait voir sa belle. Il voulait l'aimer avec passion. Il voulait sentir le battement de son cœur contre ses mains, la douceur de sa peau sous ses doigts, il voulait goûter cette peau douce à l'essence sucrée. Il la voulait, tout entièrement sienne. Comme lors des passions de leurs premières semaines, comme deux adolescents s'aimant sans contraintes. Comme les amoureux qu'ils étaient. C'est avec cette idée, cette envie soudaine de bonheur qu'il arriva devant chez lui. Peu être n'était-elle pas encore partie, et dans le cas contraire alors il déposerait son sac et irait sonner à sa porte. Il allait poser sa main sur la poignée de la porte dans l'espoir de la trouver déverrouillé lorsqu'il les entendit. Ces bruits qui lui hérissaient les poils, qui semblaient lui décocher des flèches en plein cœur. Ces bruit qui n'avaient pas lieu d'être. Des gémissements, ses gémissements. Et la voix rauque de Jace. Il n'eut pas besoin d'ouvrir pour comprendre. Sa gorge se serra alors que sa main se crispait sur la poignée. Il resta là ce qui lui sembla des heures et des heures, à écouter ces deux voix qui se mêlaient dans un capharnaüm de bruits tous plus répugnants et plus assassins les uns que les autres. Des je t'aime presque hurlés, des bruits de corps, et cette image qui ne quittait plus son esprit alors que sa gorge semblait se serrer de plus en plus, que son ventre se tordait et que son corps flanchait, prêt à lâcher pour ne plus être qu'une masse difforme de désespoir et de souffrance. Alors, sans un mot, il rebroussa chemin. Dévalant les escaliers il se dépêcha de s'éloigner de cette découverte qui lui lacérait l'esprit. Ce n'est qu'une fois assit dans sa voiture qu'il craqua, le visage sur le volant. Deux ans il s'était tué à la tâche, donnant le meilleur de lui même, ce surpassant encore et toujours. Tout ça pour ça. Il lui fallut encore un moment pour calmer cette tempête de sentiments qui s'abattaient dans son crâne meurtrit. Il se décida à bouger enfin, et alla se terrer dans le bar le plus proche, buvant verres sur verres sans un mot, les oreilles pleines des cris de son aimée.
Ses pas se faisaient hésitant alors qu'il avançait sur la chaussée, ne se dirigeant pas vraiment, suivant l'inspiration qu'avait ses pieds. Il ne marchait plus droit, pas après cet après midi prostré dans ce bar sombre qu'il ne fréquentait que rarement. Il n'avait été capable de stopper ce flot d'alcool noyant avec lui les images des deux corps enlacés qu'avait fait naître son esprit brisé. Maintenant Thomas n'avait plus envie que d'une seule chose: rentrer chez lui, se coucher et dormir jusqu'à la fin du monde d'un sommeil paisible. Comment ferait-il pourtant pour supporter l'appartement désormais ? Il se demandait déjà où diable ces deux traîtres avaient pu se donner l'un à l'autre. Ils devaient bien rire, bien sur, que de le penser naïf et a courant de rien? Il comprenait maintenant pourquoi jamais elle n'avait souhaitée se voir mêlée à la vie du garçon. Elle lui préférait d'autres hommes. Combien étaient-ils comme ça, à se jeter dans ses bras lorsqu'il avait le dos tourné ? Les questions s’enchaînaient, enfonçant encore et encore le couteau dans cette plaie béante qui semblait lui déchirer entièrement le cœur. Des questions qu'il voulait simplement oublier, malheureusement sa chance habituelle sembla l'avoir quitté depuis longtemps. Car arrivant devant chez lui il vit la voiture de Jenna, toujours présente. Ne pourrait-il donc pas avoir la paix ? Cette vision sembla réussir à faire bouillir son sang et malgré son crâne endoloris et cette sensation de voler parmi les nuages de cotons, il monta les marches, quatre à quatre. Arrivant devant la porte il l'ouvrit violemment, l'envoyant rebondir contre le mur alors qu'une force destructrice s'emparait de lui, désormais plus furieux que triste. Jenna et Jace étaient là, assit sur le canapé à regarder la télé. Tout deux laissèrent une expression étonnée prendre place sur leurs visage alors que l'homme éméché se dirigeait vers eux, les dents serrés. « Tommy ? Mais.. Mais qu'est ce que tu fais là ? Et ton avion ? » Il regarda d'abord sa petite amie et un sentiment de dégoût intense l'irradia. Il ferma les yeux pour tenter de chasser ce sentiment. Alors Jace parla, son ton désinvolte et rieur toujours présent. « Bah mec qu'st ce qu'il t'arrive, tu avais peur que le pilote ne sache plus comment on avance ? » Rouvrant ses yeux orageux il les posa sur le garçon, tout en empoignant son bras, le serrant et le relevant sous les regards choqués des deux amants. « Je veux que tu quittes cet appartement tout de suite. » Sa voix s’était faite froide, faible. Il avait parlé distinctement, le nez froncé et les mains tremblantes. Relevant l'homme qui lui servait de colocataire il le poussa loin du canapé alors que Jenna se levait comme pour le calmer. « Eh mon amour, qu'est ce qu'il t'a- » Il leva la main pour la faire taire, regardant son ancien ami qui ne bougeait pas, hagard. « Je t'ai dis de te barrer, tu comprends ? DÉGAGES ! » Alors il s'approcha de lui pour le pousser violemment vers la sortie. L'homme tenta de le calmer, de se débattre, de lui demander ce qu'il se passait. Il ne reçu rien d'autre que des yeux brûlant d'une haine sourde et des bleus de la part d'un Thomas qui le poussait encore et encore vers la sortie en hurlant maintenant à Jace de partir. Ce que celui-ci fit, complètement perdu et simplement en pyjama. Lui fermant la porte au nez il entendit derrière lui Jenna le rejoindre, « Tommy qu'est ce qu'il t'arrive bon dieu, ça va pas ? » « Combien de fois c'est arrivé ? » Sa voix, quoi que plus forte, était resté ce filet de mots sans émotions ni sentiment, simples mots lancés comme ça, parce que ça gorge le lui permettait encore. « Comment ça, de quoi tu parles ? » L'esprit embrouillé il se posa contre la porte, fermant les yeux comme pour oublier ce qu'il avait entendu, comme pour que tout s'efface, comme pour qu'à son réveil tout ne soit qu'un mauvais rêve. Accentuant chacun de ses mots, il se força à répondre le plus calmement du monde. « Combien de fois as-tu couché avec lui ? » « De quoi ? Mais d'où sors tu ça, c'est n'importe quoi. Tu as bu ou je rêve ? » Oh que oui il avait bu, et même bien trop. Assez pour qu'il ne devienne plus qu'alcool, colère et tristesse, un puits sans fin de toutes sortes d'émotions malsaines. Se tournant rageusement il frappa contre le mur avant de se rapprocher d'elle qui affichait désormais un visage inquiet. Elle avait peur. Elle avait raison. « Je t'ai posé une question ! » Attrapant le bras de la femme il le pressa avec force alors qu'il la plaquait contre le mur derrière elle. Elle s'affola, secouant son bras pour se défaire de cette prise douloureuse. « Arrêtes Tom, tu me fais mal. Arrête ça je t'en prie, c'est pas drôle. » « Et tu crois que je n'ai pas mal moi ? Tu crois que ça me fait rire ! Je vous ai entendu merde, j'ai tout entendu. Oh oui, tu fais celle qui prend son temps, qui veut se construire petit à petite. Mais dis moi, combien d'autres de mes amis tu baises dans mon propre appart, combien ?! » Sa prise sur le bras de la femme se resserrait toujours un peu plus et bientôt une large marque bleu viendrait teinter le membre pâle. Jenna semblait maintenant terrifiée. « Tom je t'en prie, je..; C'était un accident, je ne voulais p- » « Tais toi ! je veux que tu me répondes, je veux la vérité tu entends ? » Le regard de la jeune femme lui donna envie de gerber et il la tira vers lui, posant ses lèvres sur son oreille. « Ça te faisait quoi de savoir que tu te foutais complètement de moi, hein Jenna ? Ça faisait quoi de me voir là, à m'agiter comme un guignole pour te rendre heureuse ? » Tremblante, elle tenta de le repousser, les larmes aux yeux. « Lâches moi ! T'es qu'un malade, t'es qu'un pauvre malade. » Alors le coup parti, une gifle dont le bruit retentit dans toute la pièce. Il regarda la jeune femme emporté par l'élan de ce coup contre le mur. La lâchant un instant, plus très sur de ses actes, il la regarda. Et l'inconsciente commit l'irréparable, lui craquant au visage. Alors les coups se mirent à pleuvoir sans logique ni quelconques intentions. Il avait mal, et voulait faire mal. L'alcool dirigeait ses poings, et effaçait cette voix en lui qui lui disait d’arrêter cette folie. Il ne se mit à l'entendre qu'un long moment plus tard alors que plus rien d'autre que des gémissements sortaient de la bouche de la blonde recroquevillée contre le mur, le visage baigné de sang et de larmes. Tout son corps semblait saigner, son visage et ses bras semblaient effacés sous les marques des coup. Puis le bruit disparu, le laissant seul avec un silence de mort. Un silence qui le glaça et le dégrisa. Il regarda le corps inerte et se mit à frémir. Était-elle encore vivante ? Encore consciente ? Thomas avait pété les plombs. Il ne pourrait plus faire machine arrière, c'en était fini. Réfléchissant à vitesse grand V il se décida finalement. Il sortit en courant sans même remarquer ses vêtements couverts du sang de Jenna, monta dans son véhicule et disparut dans la nuit.

can we forgive the things we've done
Ses mains tremblaient sur le volant alors que la route défilait devant ses yeux. Peu à peu le sang sur ses doigts séchait. Il semblait avoir réussi à se faire mal, à force de frapper encore et toujours. Sur le dos de celles-ci il lui semblait voir des plaies à chaque phalanges, cependant rien ne paraissait vraiment clair. Son esprit s'embrouillait seul alors que sa soudaine sobriété lui donnait la nausée. L'image du corps allongé dans l'appartement lui revenait sans cesse, traumatisme toujours plus fort au fur et à mesure que les détails lui revenaient. « ♫ Never gonna give you up, never gonna let you down. Never gonna run arou- ♫ » Tommy coupa le son de son portable. L'écran affichait le nom de Jace. Troisième fois en quelques minutes que cet abruti appelait. Jamais il n'avait répondu, pas depuis son départ. Les mains sur son volant, la tête ailleurs, il roulait encore et encore. Presque une heure maintenant l'éloignait d'Austin, et il avait fallut à cet abruti presque autant de temps pour revenir à l'appartement et la trouver là, inconsciente, entre la vie et la mort. Soufflant, il essaya tant bien que mal de calmer ses nerfs à vif et son esprit complètement embrouillé. Tendu sur son siège et inattentif à la route, il pestait, marmonnait, tout en se demandant où il irait. Perdu, complètement perdu dans son flot de réflexions et de regrets. Devant lui les phares des voitures brillaient à travers la nuit froide. Des étoiles de pacotilles dans son songe éveillé, cauchemar ou lui seul était le monstre. Un long moment de silence passa, dans lequel ne se fit entendre que le frottement de la gomme noir sur l'asphalte trempé de la route. Puis soudain la musique, à nouveau. « Mais merde ! » Donnant un violent coup de volant il se lança sur le bas coté, et pila avant que la voiture ne vienne s'encastrer dans la barrière censé protéger les véhicules d'une chute d'environ deux mètres. Il attrapa le portable hurlant les paroles qu'il lui semblait connaître depuis toujours, ouvrit la porte de son véhicule et sorti, brûlant d'une fureur qui ne lui ressemblait pas. Et dans un mouvement de bras dans lequel il mit toute sa force, il envoya balader l'objet qui lui avait coûté une fortune quelques semaines avant. Le portable vola jusqu'à ce qu'il ne puisse être capable de la voir et le seul son d'un choc lui parvint alors que le téléphone se brisait contre un arbre. Dans son dos les passaient à toute vitesse, bruyantes et lumineuses, parfait contraste avec la paisible forêt qui lui faisait face. Regardant quelques minutes les feuilles agités par le vent froid, il pensa à ce qu'il devait faire. Son choix était fait, il l'avait toujours été au fond. Debout face à la végétation sombre, il expira longuement, soudain paisible. Il lui fallut pourtant attendre encore avant de se sentir mieux, libre de continuer sa route. Refermant les portières il s'installa dans le véhicule et fonça. Avec un minimum de sang froid il roula, direction Bartonville. Il y était déjà allé quelques fois dans son enfance, pourtant jamais il ne s'était véritablement attaché à cette bourgade à l'ambiance sauvage. Jamais il n'aurait pensé trouver asile ici, pourtant.
Frappant de toutes les forces qu'il lui restait contre la porte, il pria pour ne pas voir le visage de Jamie lui ouvrir. Elle risquait de réagir très mal en le voyant là, troublé, brisé et couvert de sangs. Que lui avait-il prit de ne pas prévenir Nolan avant ? Son cousin pourrait ne pas être là. Pire encore, il pourrait ne pas être seul, ou bien ne pas comprendre. Il regretta amèrement ce coup de fil qu'il n'avait pas osé passer, de peur d'être repérée dans le cadre d'une quelconque enquête. Il allait pour faire demi tour quand la porte s'ouvrit sur un Nolan au visage de prime abord surprit, avant que le garçon à peine plus jeune d'un an ne réalise l'état dans lequel était son aîné. Le vieux regarda le jeune, à deux doigts de craquer, épuiser par cette folle course contre lui même. « Merde Thomas, tu es plein de sang. » La remarque fit rire le garçon. Décidément son cousin était perspicace, un véritable détective. La situation lui semblait des plus ridicules pourtant l'effet se renforça alors que Nolan se mettait à franchement s'inquiéter. « Que c'est-il passé ? Il faut t'emmener immédiatement à l’hôpital si tu es blessé. Je vais chercher mes clefs de voiture. » Tremblant, Tom tenta de l'attraper, la main douloureuse, mais ne pu que frôler le vêtement. « Nolan arrêtes, stop. On ne va nul part, on ne peux pas, il ne faut pas... » Tout lui semblait si irréel. Avait-il vraiment frapper cette femme qu'il aimait ? S'en voulait-il ? Se sentait-il coupable ou s'était-il simplement fait justice ? « Tout ce sang n'appartient pas qu'à toi, c'est-ça ? Qu'as-tu encore fait Thomas Hackman ? » Le nom complet. Des mots dont la dureté semblèrent le réveiller. Il avait commit l'irréparable et risquait de le payer très chèrement. La fatigue accumulait le rendait plus faible, plus sensible à ses sentiments. Il n'avait pas sentit les perles d'eau goutter contre ses joues pâles et pourtant le ruisseau formé depuis le départ d'Austin ne semblait couloir ce tarir. « Nolan... j'ai merdé putain, j'crois... J't'en prie ne préviens pas mes parents, in ma sœur. Ils ne savent pas que je suis parti, et franchement je préfère qu'ils ne soient pas au courant. Merde Nolan j'crois... J'ai... » Serrant les dents il écouta son cadet le réprimander. « Bordel de merde, j'exige immédiatement des explications et elles ont intérêt être bonnes. Tu ne peux pas débarquer chez moi au beau milieu de la nuit dans un état aussi déplorable, me demander de t''héberger, de ne surtout pas prévenir notre famille et cela sans me donner l'ombre d'une information. Ne me fait pas croire que tu étais assez naïf pour penser que ça suffirait. J'espère vraiment pour toi que ce n'est rien d'illégal ou de dangereux. Tu as tué personne, n'est-ce pas ? » Bien sur que si il avait pensé que ce serait facile. Et en entendant les derniers mots de son cadet, il sentit son sang se glacer alors qu'il levait ses yeux terrifiés dans ceux du plus jeune. « J'en..- » « Non tu sais quoi, je ne veux surtout pas savoir. Tu sais que tu me mets dans la merde Tommy ? T'en a conscience au moins fichu égoïste. » Baissant de nouveau les yeux il avala sa salive, incapable de parler plus encore. Il lui semblait être un enfant réprimandé devant tout ses camarades par un adulte, situation ô combien humiliante qui provoquait chez lui une horrible sensation de mal-être. Il aurait voulu que ses excuses sortent de sa bouche sèche mais rien, pas un mot ne voulait se former. [color#339966]« Il va falloir que l'on trouve une excuse en béton pour justifier ta présence ici à Jamie. Tu fais une conneries et je te promet que je te botte les fesses tellement fort que même tes enfants seront incapables de s'assoir avant un siècle ou deux. »[/color] Relevant encore les yeux vers son cousin il laissa aller sa surprise, ses yeux humides et sa bouche entre-ouverte. Il acceptait, sans rien demander. Tommy arrivait, les vêtements couvert de sang et la figure d'un homme sous le choc, et voilà que Nolan l'acceptait tout de même, malgré le risque d'inquiéter Jamie. Ce dont il lui en était très reconnaissant. « Nolan je.. Merci gamin. » « Tu me remercieras plus tard, en attendant grouilles toi de rentrer, Jamie est avec ses frères et sœurs et je ne veux pas qu'elle te vois dans cette tenue. » Tira par le plus jeune, Thomas le suivit. Il eu le droit à une bonne douche et des vêtements propres donnés par Nolan qui fit brûler les effets ensanglantés de son cousin. Au cas où. Puis Tom eu le droit à un café. Assit sur le canapé, l'esprit encore à Austin, dans l'appartement, il attrapa sa tasse, la gardant dans ses paumes pour réchauffer ses doigts endoloris, le regard dans le vide et le regard inquiet. Nolan se contenta de s’asseoir à ses cotés sans même le regarder, fixant un point fixe en silence. Attendant. « J'ai fais une connerie Nolan, une énorme connerie. » Baissant les yeux vers le liquide sombre il enchaîna, conscient que le cadet ne piperait mot, l'écoutant jusqu'à la fin. « Je m'en veux tellement, si tu savais... Tu sais, j'voulais pas lui faire du mal. Mais quand en rentrant je les ai entendus... Jenna me trompait. Dans mon appartement, avec mon colocataire. Et quand j'ai entendu leurs voix, leurs gémissements... J'ai pété un plomb. Enfin j'ai bien faillit. Et comme un con j'suis parti me saouler la gueule au lieu de rentrer et de laisser mes nerfs à vif se lâcher. Mais non, j'ai préféré boire. Et quand j'suis rentré, elle était encore là... » Ses mains tremblaient, aussi décida-t-il de poser la tasse, fermant les yeux. « Je ne savais pas qu'un si petit corps pouvait contenir autant de sang Nolan, je... Il y en avait partout, des marres et des marres c'était atroce. » Alors le silence se fit, pendant que cette ambiance pesante les étouffait peu à peu. Puis enfin Nolan osa un mot. « Elle est morte ? » « J'en sais rien Nolan, j'en ai pas la moindre idée. »

don't wake me 'cause i don't wanna leave this dream
Il n'avait pas pu fermer l’œil de la nuit. Allongé sur le canapé, dans la pénombre du salon, il tournait et tournait. Encore et encore. Il revoyait l'expression d'horreur de Jenna, il entendait ses gémissements rauques, il sentait encore l'odeur de sang partout. Ses mains lui faisaient mal, morsures d'une douleur lui brûlant la peau là où celle-ci avait touché celle de la jeune femme. Il avait frappé avec force, écoutant chacun de ses coups détruire le corps malingre. Combien de temps l'assaut avait-il duré ? Il n'en avait pas la moindre idée, il lui paraissait avoir frappé des heures durant. Ses bras étaient tout ankylosés et son esprit complètement perdu quand enfin il avait cessé de s'acharner sur la masse difforme et immobile. Son corps entier irradiait d'une douleur qui infectait la moindre de ses veines. Il finirait par s'asphyxier sous sa culpabilité, sous ses remords, et sous sa honte. Honte qu'il avait vu dans les yeux de Nolan et qu'il avait redouté de la part de Jamie lorsque celle-ci était rentrée, étonnée de voir ce quasi inconnu là où il ne devrait pas l'être. Nolan lui avait donné trois semaines, pas un jour de plus. Il n'avait plus qu'à se chercher un logement, ou partir. Peu être fuirait-il au loin, sur une plage du Mexique. Un lieu ou l'on ne viendrait pas le chercher dans le simple but de lui passer les menottes. Oui, il partirait. Et c'est sur ce plan qu'il s'endormit enfin pour ne se réveiller que quelques heures après, les mains toujours douloureuses. Aussi se prépara-t-il, impatient de se faire soigner. Et dès que l'on se serait chargé de ses mains il partirait. Il laisserait un mot à Nolan, le remerciant. Puis il quitterait le pays, comme un lâche. Arrivant aux urgences presque vides il fut emmené dans une salle et se fit asseoir sur le lit blanc. Tout puait l'antiseptique et la mort. Le sang de Jenna qui le hantait encore et toujours. Alors s'ouvrit la porte sur une jeune femme, brune. Une infirmière qui lui fit un sourire d'ange, illuminant la pièce de ce bonheur affiché sur son doux visage. « Eh bien, ce sont de sacrés marques que vous avez là, comment vous êtes vous fait ça ? » Le sortant de sa torpeur, elle attrapa ses mains et commença à appliquer de quoi désinfectait les plaies pour pouvoir recoudre un peu de sa peau. Il la regarda, captivé par ses grands yeux de biches. [color:baf5=#ttaann]« Oh.. Vous savez, bataille de bar. Je voulais la fille, son mec n'a pas semblé d'accord. » Elle se mit à rire alors que lui n'avait plus d'yeux que pour elle. Il se laissa faire de manière docile. Un instant il en oublia les cris de Jenna. « Revenez dans deux semaines, je vérifierais si les fils se sont résorbés, d'accord ? » « D'accord. » Lui souriant il sortit. Il n'irait finalement pas au Mexique, tout compte fait. Il avait rendez vous. Dans les mois qui suivirent Tommy se déboîta l'épaule une fois, se coupa une bonne douzaine de fois, s'ouvrit deux fois l'arcade sourcilière et s'ouvrit le mollet contre les écroues de son vélo. Tout était bon pour retourner voir la jeune femme. Un plaisir malsain et qu'il tentait par tout les moyens de refréner alors que le corps de Jenna hantait ses pensées. Néanmoins il devint ami avec la jeune infirmière. Ellie, une femme passionnée qui ne le laissait pas indifférent. Ils sortirent quelques fois ensemble. Le cinéma fut certainement la fois de trop. Tout c'était parfaitement bien passé. Le gentleman la ramena chez elle dans une balade silencieuse et d'une sérénité qu'il ne connaissait plus depuis son "accident". Puis ils étaient arrivés chez elle. Ils s'étaient regardés droit dans les yeux, et Tommy s'était penché. Assez près pour sentir le souffle chaud de la femme sur son visage. Et alors qu'elle fermait les yeux dans le simple espoir de recevoir un baiser, Tom posa son front contre le sien, ses yeux aussi fermés. « Je ne peux pas Ellie, je suis désolé... Je sors d'une histoire compliquée. Voir même très compliquée. Je ne suis pas près à me lancer dans une autre histoire. Je ne suis pas près à... ça. À toi, et moi. Quand bien même j'aurais pu, tu es la fille du maire et moi je suis le semi clochard qui n'a pas de quoi se payer de rasoir et qui va chez son cousin quand le frigo est vide, soit tout le temps... Je n'aurais pas du te laisser te faire des illusions, pardonnes moi.. » Elle rouvrit les yeux, perdue. Il en fit de même, désolé. Elle casserait si vite entre ses bras. Il se contenta d'effleurer sa joue du bous de ses doigts avant de la laisser. Il ne pouvait pas se permettre de se trouver une autre victime. Il était peu être un monstre, mais jamais il ne deviendrait une abomination.
Les mois passaient et l'image de la jeune femme ne voulait s'effacer, parvenant à lui faire oublier Jenna. Et plus il se l'interdisait, plus il la désirait. Elle était son idéal. Et son pire cauchemar, celui de s'attacher à nouveau, de souffrir à nouveau et de blesser à nouveau. Et cette fuite ne semblait prendre fin alors que tout en lui le dirigeait vers l'hôpital dans le simple but de lui faire ses excuses. Il avait dit des conneries, et les regrettait. Mais il était trop tard, désormais. Il arrêta de se blesser volontairement, il arrêta de la suivre du regard dans les rues de Bartonville, il arrêta de se renseigner sur elle dans la ville. Et plus il l'évitait, plus elle semblait partout. Comme si le destin n'avait jamais eu rien d'autre à faire que de croiser leurs routes. Comme si ils avaient eu besoin de se retrouvés tout deux coincés dans un ascenseur du centre commercial. Hors c'est ce qu'il arriva. D'abord gêné, il ne pipa mot. Mais plus le temps passait et plus cette tension mettait ses nerfs à vif. Il préféra craquer, meilleure solution pour son pauvre coeur. « Hey, je crois qu'on est là pour un moment... Tu vas comment ? » Elle se tourna vers lui, froide. « Tu t’intéresses à moi désormais ? Je me croyais trop riche pour toi. » Il serra les dents, réfléchissant à toute vitesse. Puis se lança. « Ellie saches que je suis vraiment désolé, je ne pensais pas ce que je t'ai dis... Elle me trompait. Avec mon colocataire. Je n'ai eu personne depuis, j'ai l'impression que je ne saurais plus jamais faire confiance à aucune autre femme. Mais toi... Tu es différente Ellie différente de toutes les femmes que j'ai pu voir dans ma vie. » Elle le regarda, hésitant entre la colère et la tendresse. « Désolé pour ton ex, elle a été stupide. On ne trompe pas un gars de ton genre. Un pauvre comme toi. » Et voilà qu'elle souriait, provoquant le pauvre homme qui se laissait tourner en bourrique par la brune. « C'est bien ce que je pensais, tu as retenu toutes mes conneries... Ce que je voulais que tu comprennes c'est que j'aurais jamais les moyens de t'acheter une paire de boucle d'oreilles de luxe, que je ne t'emmènerais jamais à Venise avec mon yacht de luxe et que tu ne trouveras jamais dans mon frigo du caviar de luxe, tu comprends ? Tu auras le droit à du poulet frit premier prix, un fast food et peu être un collier de pâtes si tu es sage. » « J'ai toujours aimée les pâtes. » Sa remarque fit rire l'homme qui se rapprocha d'elle doucement. « De jolies nouilles autour de ton joli cou, tu en auras de la chance... » Et sans plus de cérémonie il plaqua ses lèvres contre les bous de chairs d'Ellie, la liant dans un baiser passionné. Puis tout alla à une vitesse folle. Les sorties à deux, les nuits ensembles, les réveils dans les bras l'un de l'autre. Il tomba amoureux. Il tomba irrémédiablement amoureux. Un amour qu'il n'avait jusqu'alors jamais ressentit de manière aussi fort, et qu le terrifiait. Que ce passerait-il si un soir, ivre, il se mettait à lui cogner dessus ? Il préférait ne pas y penser. Bientôt ils échangèrent leurs premier mot doux. Il lui fallut attendre la nuit étoilée pour se jeter à l'eau, et sous un ciel scintillant il avoua son amour à celle qui un jour deviendrait sa femme, ne repensant plus à son passé douloureux.

i went to spend my lifetime loving you
Tout était parfait. Tout semblait parti pour ne plus être que bonheur et amour. Il lui avait fallut quitter tout ce qu'il possédait à Austin, mais cet abandonner en valait largement la peine. Bien sur parfois il repensait à Jenna, se demandant dans quel état elle était, si elle s'était remise de cette histoire, si elle et Jace se voyaient encore. Mais plus aucuns sentiments pour elle existaient. Parce qu'il y avait Ellie, tout simplement. Elle avait changée sa vie comme jamais personne ne l'aurait pu. Parfois cette peur de la perdre le prenait, cette peur qu'elle n'aille dans les bras d'un autre. Déformation personnelle le rendant méfiant et parfois plus jaloux qu'il ne le devrait. Il l'aimait d'un amour brûlant, passionné. Il avait toujours été ainsi, un feu immense capable de tout détruire pour mieux renaître. Cependant il s'obligeait à une sorte de distance, terrifié à l'idée de blesser un jour la femme qu'il voulait à ses cotés pour l'éternité, et bien plus encore. Cette femme pour qui il se démenait. Cette femme pour qui il avait économisé comme un dingue, annulant des soirées romantiques dans le simple but de se tuer à la tâche, acceptant heures supplémentaires si heures supplémentaires, tâches sur tâches. Après tout, Ellie était une perle méritant les plus beaux des présents. Et celui-ci serait surement le plus important de leur vie à deux. Un présent qui se devait inoubliable. Un bague de fiançailles, la plus belle que Tommy n'ai jamais vu. Certes il se retiendrait de manger encore quelques mois pour amortir le coup du bijou, mais il n'en avait rien à faire. Il avait choisit d'aimer la riche fille du maire, et avait choisit de l'assumer pleinement. Seulement, désormais qu'il avait la bague, il lui semblait important de trouver comment la donner, tâche bien plus dur qu'une séance de shopping. Il se devait d'être romantique sans tomber dans un cliché qui lui donnerait envie de vomir, tout en se dépêchant de le faire. Parce qu'après deux ans de relation avec mademoiselle la fille du maire Woods, qui soit dit en passant le haïssait sans même le connaitre, il commençait à être connu en ville. Et n'importe quelle commère le voyant acheter la bague pourrait faire s'étendre la rumeur jusqu’aux oreilles de sa bien aimée avant qu'il ne lui face sa demande.
Assit devant son écran d'ordinateur, Tommy tentait tant bien que mal de rester concentrer sur sa dure tâche qu'était celle de coder le design du nouveau site d'une ferme fraîchement ouverte. À l'heure du numérique, de plus en plus d'exploitation lui demandaient de créer ce genre de site pour promouvoir leurs produits. Et lui qui à la base n'était qu'un simple informaticien entraîné à réparer les bugs devenait désormais artiste, véritable créateur de cet outils publicitaire à l'impact des plus florissant. Plus le site était réussi, plus il attirait la clientèle, il le savait et faisait depuis toujours pour créer des programmes des plus agréables et faciles à utiliser pour satisfaire ses employeurs, en vue de se monter une réputation lui permettant de trouver de nombreux contrats sans trop de mal. Autant pouvait-il être bordélique et peu organisé chez lui, autant l'homme donnait de sa personne jour et nuit jusqu'à atteindre la perfection, et ce à chaque fois. Excepté aujourd'hui. Aujourd'hui Thomas pensait. Il pensait à cette table qu'il avait réservé dans le restaurant favoris d'Ellie. Il pensait à ce bouquet qu'il avait commandé chez la meilleure fleuriste de la ville. Mais surtout, il pensait à ses mots qu'il avait répétés maintes fois pour ne pas cafouiller alors qu'il la demanderait en mariage. Tout était prévu, jusqu'au moindre détail. Mais plus le temps filait et plus l'incertitude s'emparait de lui, l'empêchant de faire ce qu'il souhaitait. Aussi préféra-t-il arrêter là pour aujourd’hui. Regardant l'heure il grimaça. 3h16, de l'après midi. Le repas était prévu à 8h précise. Jamais il ne tiendrait jusqu'à là, il allait mourir avant. Hésitant à se remettre en marche il abandonna bien vite et préféra quitter son bureau, passant dans son salon. C'était ça le truc pratique lorsqu'on travaillait à domicile. On choisissait ses horaires. Et personne ne venait vous emmerder. Sauf que là pour le coup, il ne savait plus quoi faire. Il s'installa devant la télé, zappa et re-zappa, tenta de se mettre devant un film, souffla, se leva, éteignit le dvd pour jouer, arrêta le jeu bien vite, tenta de se trouver une occupation, attrapa un livre, l'ouvrit, se mit à lire, vérifia l'heure toutes les deux minutes, abandonna le livre, et se leva pour finir par tourner en rond; l'horloge murale indiquant seulement 3h47. Et bien sur, aucun moyen de passer chez Nolan qui devait surement travailler, ni chez aucun de ses amis. Quant à aller voir Ellie... Elle était de service à l'hôpital jusqu'à dix-huit heure. Ensuite elle rentrerait chez elle, chez les Woods, pour se détendre et se préparer. À 7h50 il arriverait, et la ferait monter dans son véhicule. Puis ils partiraient au restaurant et entre le plat et le dessert il lui demanderait sa main, comme dans les films qu'elle semblait apprécier tant et qu'elle le forçait à regarder quand l'envie lui prenait. Un événement bateau qui tout compte fait ne lui convenait pas. Ce n'était pas lui, l'homme qui ne prévoyait jamais demain, cet impatient chronique qui vivait au jour le jour sans jamais suivre les normes qu'on lui imposait. Il voulait savoir, il voulait savoir, il n'en pouvait plus de ne pas savoir... Sans même réfléchir un seul instant il alla chercher l'écrin qui troublait ses pensées, se regarda rapidement dans une glace pour être sur d'être au moins un peu présentable puis enfila sa veste et sortit, claquant la porte sans prendre la peine de la verrouiller, trop pressé désormais. Jamais il ne fit le trajet jusqu’à l'hôpital aussi vite que ce jour là. La boite dans la seule poche qu'il lui était possible de fermer, il entra dans le service d'Ellie, demandant à qui passait où elle se trouvait. On lui indiqua le bureau des infirmières dans lequel il se précipita alors qu'une vieille femme aigrie lui hurlait que l'endroit était privé. Ne lui jetant pas un regard il fit signe à une Ellie embarrassée de le voir semer la pagaille en ce lieu important pour elle, son boulot. « Tom ? Mais qu'est ce que tu fais là, je bosse tu sais. » « Je sais mais il fallait absolument que je te vois » Grimaçant tout en la regardant avec des yeux suppliants, il obstrua de son esprit le regard des collègues de Woods qui pourtant le regardaient comme si elles eurent vu une soucoupe volante. La panique prit place chez Ellie qui posa son stylo pour venir près de lui, tentant de parler bas pour être discrète. « Quoi ça ne va pas ? Tu t'es blessé ? Que c'est-il passé ? » « Non non ne t'inquiètes pas, j'ai rien t'en fais pas. Je vou- » « Monsieur vous n'avez rien à faire ici. Je vous prierais de sortir, s'il vous plait. » Levant le nez vers l'homme qui avait parlé, il croisa le regard de ce chef de service aigri, un ami du père Woods. Pourtant bien décidé à ne pas se laisser faire il dut néanmoins se raviser lorsqu'Elizabeth elle même le lui demanda. Baissant les yeux il sortit, s'excusant encore auprès de cette bande de femmes en blouses. Prêt à partir, il sentit le poids de la boite dans sa poche. Son cœur semblait battre la chamade alors que l'occasion filait entre ses doigts. Il s'arrêta après quelques pas, serra les poings et rebroussa chemin, entrant de nouveau dans la salle bondée. Les plus vieilles lui lancèrent un regard assassin alors que les plus jeunes pouffaient de rire devant le visage rouge du chef de service. Et au milieu de ce capharnaüm Ellie le regardait, rayonnante comme jamais. « Ellie je suis vraiment désolé de t'embêter quand tu bosses alors qu'on ce voir ce soir, mais j'peux pas attendre. » Ravalant une boule que le stress formait au fond de sa gorge, il se lança. « Ellie je t'aime, je t'aime depuis le début et il est hors de question que j'avance sans toi désormais. Alors voilà, je venais simplement te poser une question.. » Il passa sa main moite sur sa nuque, le cœur au bord de l'explosion. « Épouses moi. Je t'en prie, si tu m'aimes, alors épouses moi. Acceptes de devenir ma femme, et plus jam- » Elle le repoussa franchement vers l'extérieur, ce qui eu le don de le surprendre. Fermant la porte après elle, elle posa ses mains sur son visage, comme honteuse de la scène qu'il venait de jouer. Lui pourtant n'arrivait pas à s'en vouloir, il était pendu à ses lèvres, prêt à courir se jeter sous un train si elle lui disait non. Au lieu de ça elle lâcha enfin son visage et le regarda. « Bon dieu Thomas tu peux m'expliquer là, parce que je ne comprends pas, c'est.. Sérieux ? » Alors il eu le réflexe de sortir l'écrin. Et souriant, il l'ouvrit d'une main, l'autre déjà nichée dans le creux de celle de sa petite amie. « Elizabeth, mon Ellie, mon amour. Veux tu m'épouser ? » Le sourire qu'elle lui offrit resta à tout jamais gravé dans son cœur alors qu'elle acquiesça d'un signe de tête, provoquant les gloussements joyeux de ses collègues curieuses s'étant pressées à la porte dans l'espoir d'en voir un peu plus.
Tommy avait passé sa plus belle chemise. Il s'y était remis à plusieurs fois pour faire sa cravate, cherchant à tout prix le nœud parfait, avant de s'énerver sur le morceau de tissus et de le balader à travers la pièce. Une panique irascible montait en lui alors que les minutes défilaient. Il retira sa veste, attrapa un gilet d'homme et l'enfila, le boutonnant et le réajustant avant de partir à la recherche d'un autre veste. Et tout ça sous le regard amusé d'une Ellie superbe dans une robe légère, de celle qu'elle portait souvent. Lui s'était fait impeccable, parfaitement rasé, habillé et coiffé. Même le bous de ses ongles étaient propres. Il avait fait cirer ses chaussures et avait enfilé de toutes nouvelles chaussettes. Ce soir était le grand soir. Ce soir, il allait rencontrer les parents de sa belle lors d'un gala en l'honneur du très sérieux Rodeo Annual Contest, seulement quelques jours après sa demande en mariage. Celle-ci était encore parfaitement imprimée dans sa mémoire, et plus encore la délicieuse soirée passé au restaurant, plus détendu et confiant que jamais. Une joie fiévreuse le faisant sourire pour tout et rien. Sauf que désormais c'était la peur qui trônait alors que la rencontre avec monsieur le maire se rapprochait. Et Tommy n'était pas dupe, il savait que l'homme le haïssait d'hors et déjà. Parce qu'il lui prendrait sa fille bien sur, et parce qu'il n'était pas de leur milieu. Il était sur que pour être différent des richissimes Woods, il l'était. Vivant dans le quartier le plus modeste de Bartonville, il travaillait sans relâche pour que la vie d'Ellie ressemble un temps soit peu à celle qu'elle vivait depuis sa naissance. Enfin plutôt son adoption. Triturant ses manches il alla pour se changer de nouveau quand la douce main d'Ellie se posa sur son bras avec tendresse. « Tommy, calmes toi. Tout ira bien. Il ne peuvent pas ne pas t'adorer. » Posant un regard mal assuré vers elle, il plongea son regard dans celui aimant de la brune et se sentit mieux. Plus paisible peu être, plus fort aussi. Il savait que quoi qu'il puisse arriver elle serait là pour le soutenir, pour l'aider. « Il faut qu'ils m'aiment Liz, je refuse que tu te sentes obliger de choisir entre eux ou moi. » Elle le regarda un instant, calme, puis lui sourit tout en rapprochant son visage du sien, ses lèvres douces effleurant celles de Tom. « Je t'aime moi. C'est le plus important. » « Je t'aime aussi. » Et tout deux fermèrent les yeux avant d'échanger un baiser sobre, doux et tendre. Tout ce passerait bien.
« Alors c'est ça le fiancé de ma fille ? Montres voir la bague chérie. Elle aurait pu être plus grosse, n'est ce pas. J'espère au moins que c'est une vrai. Ma fille mérite ce qu'il y a de mieux. Mais enfin, si ce qu'elle m'a dit est vrai... Vous vivez à South Fork Residences n'est ce pas ? Bon dieu jamais je n'aurais pensé que ma fille finirait chez les pauvres. Comment ça, que je me calme ? Il est hors de question que je me calme. Et que faites vous déjà, comme profession ? Informaticien ? Comme les petits cons piratant nos systèmes et hackant nos comptes en banques ? Mais quel âge avez vous pour vous amuser encore à ça hein ? Je comprend que vous ne soyez pas beaucoup payer, ce sont les gamins qui jouent sur leurs ordinateurs. Et vous avez fait quoi, comme études ? Seulement ? C'est une blague ?! Regardez donc, ma fille va faire sa vie avec un cancre. Franchement ma chérie, que fais tu avec lui hein ? C'est une blague, c'est ça ? C'est une couverture, c'est parce que tu as une femme dans ta vie ? Ou bien... Vous la faites chanter c'est ça ? Roh Ellie ne te mêles pas de ça, un pauvre qui va épouser les filles de bonnes jamais ça fini toujours pareil: des maîtresses de partout et du fric pleins les poches. Je les connais les hommes comme vous. Vous n'avez rien à foutre avec ma fille, vous n'êtes pas même du même monde. Vous n'êtes rien d'autre qu'un gêneur. Je n'ai qu'un conseil à vous donner jeune homme, dégagez. Si vous l'aimez partez, si vous ne l'aimez pas partez aussi. Elle mérite bien mieux qu'un homme comme vous. Alors dégagez de sa vie. »

tommy + sebastian We are wild. We are like young volcanoes + Tommy 2708488541

je veux bien des bébés temps que j'ai pas mon fiancé We are wild. We are like young volcanoes + Tommy 2771867929

bienvenue ici I love you

AAAH C'est décidé, je n'attends pas février pour acheter mon cow-boys au enchere, je te prends toi Tommy car SS est juste à tomber. Je veux un lien ♥♥♥
Bienvenue et TRES bon choix.

des jolies filles We are wild. We are like young volcanoes + Tommy 4026102141

Jamie merci beaucoup We are wild. We are like young volcanoes + Tommy 412659018

pour les bébés c'est quand tu veux, où tu veux, ~~dans la position que tu veux~~ We are wild. We are like young volcanoes + Tommy 491434200

We are wild. We are like young volcanoes + Tommy 4164946438

Marley fais de moi ton cow boy We are wild. We are like young volcanoes + Tommy 4026102141

non mais j'ai pas pu résister pour l'avatar, Seb en mode cow boy quoi Rolling Eyes

moi je veux des liens avec tout le monde We are wild. We are like young volcanoes + Tommy 344752878

merci à toi aussi We are wild. We are like young volcanoes + Tommy 1648317227

Bienvenue parmi nous beau cow boy effectivement, hésites pas si besoin d'aide

Tommy Hackman a écrit:: des bébés n'hésitez pas

euh non je crois pas, non
Bref, je laisse ma marque
Et puis Stan

Tommy Hackman a écrit:: Marley fais de moi ton cow boy

Sans aucun problème mon beau We are wild. We are like young volcanoes + Tommy 2640166636

Merci beaucoup Livia, je n'hésiterais pas We are wild. We are like young volcanoes + Tommy 4026102141

N'amour

pas de panique, c'était une blague, je suis tout à toi et rien qu'à toi We are wild. We are like young volcanoes + Tommy 2343225953

laisses donc ta marque, tu peux te le permettre : We are wild. We are like young volcanoes + Tommy 491434200

Yeah Marley, attends moi j'arrive We are wild. We are like young volcanoes + Tommy 491434200

mais faut pas le dire à Ellie What a Face

Stan.

Bienvenue. I love you

Tommy Hackman a écrit:: Yeah Marley, attends moi j'arrive :héhé:mais faut pas le dire à Ellie

Ne t'inquiètes pas pour ça, je ne vais pas le crier sur tout les toits.

Stan

We are wild. We are like young volcanoes + Tommy 315976270

excellent choix !
bienvenue sur le forum

merci jolie Jules We are wild. We are like young volcanoes + Tommy 4026102141

cool alors Marley We are wild. We are like young volcanoes + Tommy 491434200

j'passerais par la fenêtre de la cuisine We are wild. We are like young volcanoes + Tommy 491434200

merci beaucoup Emery We are wild. We are like young volcanoes + Tommy 4026102141

et toi alors, Crystal quoi We are wild. We are like young volcanoes + Tommy 315976270

Tommy Hackman a écrit:: N'amour pas de panique, c'était une blague, je suis tout à toi et rien qu'à toi laisses donc ta marque, tu peux te le permettre :

J'espère bien pour toi De toute façon j'te guette

Tommy Hackman a écrit:: cool alors Marley j'passerais par la fenêtre de la cuisine

Au pire je te fais un double des clés, ce sera plus simple We are wild. We are like young volcanoes + Tommy 957641013

Bienvenue

We are wild. We are like young volcanoes + Tommy 2815859873

Hum... toi... We are wild. We are like young volcanoes + Tommy 785152350

Ellie pas de panique, y a ton nom écrit sur mes fesses, j'suis propriété privée de toi femme We are wild. We are like young volcanoes + Tommy 1304338799

Mais Marley, où est l’intérêt aventurier ? il est où le risque ? Ö

Kaine, tiens donc We are wild. We are like young volcanoes + Tommy 491434200

merci.. toi We are wild. We are like young volcanoes + Tommy 491434200

j't'aime bien quand même We are wild. We are like young volcanoes + Tommy 491434200

Dans ce cas passes par l'arbre qui donne vers la fenêtre de ma chambre (oui j'imagine totalement la maison)

Tommy Hackman a écrit:: merci beaucoup Emery :bril:et toi alors, Crystal quoi

Je viendrais quémander un lien alors We are wild. We are like young volcanoes + Tommy 344752878

We are wild. We are like young volcanoes + Tommy 2023943775

Tommy Hackman a écrit:: Ellie pas de panique, y a ton nom écrit sur mes fesses, j'suis propriété privée de toi femme

T'as plutôt intérêt sinon je t'envoie le père, le frère et le cousin

Gentilles les filles, c'est avant tout l'homme de ma vie Tommy. Même si c'est un chameau. Fallait bien que je vienne honorer ta fiche de mon illustre présence. Elle bien plus potable avec moi, avoue. D'ailleurs, je dois bien avouer que j'adore d'ors et déjà la mère d'Ellie. Elle t'a mise littéralement en pièce la furie. Bref, ta fiche c'est de la bombe. Courage pour la fin.

.. mais ui ui Marley We are wild. We are like young volcanoes + Tommy 957641013

Avec plaisir Emery We are wild. We are like young volcanoes + Tommy 4026102141

... Tu veux me tuer Ellie ? We are wild. We are like young volcanoes + Tommy 2639507200

alors que j'ai décris ta demande en mariage ?

Pfff genre tu viens t’incruster comme ça toi, tranquille Rolling Eyes

pile au moment où je poste le truc avec Nolan, t'en as de la chance

plus qu'une partie et j'ai fini We are wild. We are like young volcanoes + Tommy 4026102141

Pfff tu pollues ma fiche Paulette What a Face

casse-dédi pour toi babe We are wild. We are like young volcanoes + Tommy 1304338799

Mais... C'est pas la mère, c'est le père Laughing

Absolument, je me met même à mon aise. J'enlève mes chaussures, je pose mes pieds sur ta table de chevet, la base du crasseux. Oh dieu, mon pauvre Nolan, il vient d’accueillir un fou dangereux juste lorsqu'il se sent bien avec Jamie. Qu'est-ce que tu ne me fais pas faire comme bêtises toi alors. Tu crois que toto l'informaticien c'est mieux peut-être ? Au moins Pau-pau-paulette elle est sexy.
Je savais que j'allais obligatoirement dire une connerie, cela aurait été trop beau sinon.

T'AS LES PIEDS QUI PUENT We are wild. We are like young volcanoes + Tommy 939045403

We are wild. We are like young volcanoes + Tommy 1417535834

t'as pas peur ouais, si ça ce trouve Tom a assassiné tout un village et tu le laisses entrer tranquille quoi Rolling Eyes

pff les jeunes de nos jours Rolling Eyes

Paulette et Michel, on a trop la classe What a Face

tu dis toujours des conneries Rolling Eyes

c'pour ça qu'on t'aime Rolling Eyes

Genre. C'est pas moi le clochard qui vient fouiller dans le frigo des autres, tss, famille d'ingrat. Tu rigoles, tu rigoles mais, c'est certainement vrai. J'ai pas confiance aux désaxés qui veulent offrir des colliers de nouilles à leurs meufs, ils sont pas nets.
Pau-pau-paulette et Michou, le couple de l'année.

(dans le genre, je suis partie pour flooder toute la soirée dans ta fiche, je me débrouille plutôt bien. )

» ✻ wild is the wind. (délais 29/08)
» (Tommy&Franny) I know what you did
» you are what you love, not who loves you + Tommy
» (marnie) live fast, die young, bad girls do it well (délais 23/07)
» i should say goodbye before i say hello ▴ (tommy and jordan fight)