Nothing left to say. (délais 23/07)

~ "Je n'ai jamais essayé de te briser, ma jolie petite marguerite. Mes lèvres goutent à cette larme au ton amère, qui ne puisse jamais te rendre heureuse. Mes larmes sont salées. Et ne pense plus qu'au malheur que je t'inflige en te mentant de jour en jour. En acceptant, j'ai vendu mon âme au diable." La lettre était posée sur mon bureau. Je lisais ces quelques ligne écrites sur un papier blanc. Un blanc cassé que je remarquais par l'hésitation du style de l'écriture et aux gouttes. Les larmes tombaient de mes yeux, à chaque ligne. Elle était partie. Je le sentais à l'odeur de ces larmes. Et ainsi, elle avait brisé mon petit cœur. J'avais dix ans. Dix petites bougies et une éternité a passé sa vie sans revoir les yeux de celle qui m'avait mise au monde. Cette fleur était empoissonnée. Ce feu s'était éteint. Je descendais les marches une par une essayant de me faire à cette idée. Marche après marche, une larme coula et glissa jusqu'à mes entrailles. Lorsque je vis mon père rentrait, je courrai dans ses bras, espérant tant de réconfort. Il embrassa mon front, et sécha mes larmes. Il lisait les premiers mots et plongea son regard dans le mien. J'étais rassurée. Ou presque. Lorsque je fermais mes yeux, je voyais l'image de ma mère. Encore. Chaque nuit était forgée de rêves. Je suppose que c'est la cause de ma conscience. Celle qui veut que je garde un souvenir de ma mère. Je me souviens, alors, qu'après l'école, j'apercevais ma mère entrain de parler à un homme. Un homme que je ne reconnaissais pas. Un homme que je n'avais jamais vu auparavant. Qui était-il ? De quoi parlaient-ils ? Il était plutôt âgé. Il me regarda. Alors que ma mère m'ordonna de m'approcher, d'un signe de la tête. Arrivant sur le porche, je me glissa dans ses bras étant intimidée de la présence de cet homme. Je ne me souviens guère de plus. Mais l'image ternie de cet homme fixe ma mémoire. Chaque détail de son visage, ses rides et son regard est un exemple. Il me faisait peur.
Ce souvenir défilait comme la fin d'un générique. Je ne vis plus la fin lorsqu'il se termina. Tout ce que je sais, c'est que cet homme est la cause de la disparition de ma mère. Et je dois découvrir pourquoi. Pourquoi il était là ? Que faisait-il chez moi ? Que voulait-il à ma mère ?

‶man down″

~ C'était une belle maison aux volets bleus. Le gazon bien tondu et les arbres bien taillés, rien que ceci ne pouvait mentir sur les gens qui y habitaient. Une femme à l'allure fatiguée mais qui garda toujours un sourire pour quelqu'un. Une femme aimante et protectrice qui sait toujours prendre les bonnes opportunités. Cette femme est la mère d'un fils. Il est le frère de mon père, et par conséquent il est mon oncle, mon parrain tout particulièrement. Il ramenait l'argent, beaucoup d'argent. Alors que mon père était encore sur une affaire. Il se rendait compte qu'il connaissait les habitudes d'un des voleurs. Il présentait un mauvais coup de son cousin. Il se présenta face à lui. " Tu n'es pas venu pour parler carrosserie et graisse noire. Je le vois dans tes yeux. Et ce n'est pas bon... Pour moi ? Depuis que t’as fait ta vie avec cette femme, tu t'es retiré de ta vraie famille. Mais qu'importe, tu veux m'arrêter, fais-toi plaisir - lui tenant ses mains. Où tu as le choix de ne rien dire pour ta famille ". C'est malheureux mais lorsque vous êtes convié à ne rien à dire alors que c'est votre boulot de coincer les mauvaises habitudes. Alors que cette habitude Vous êtes coincée. C'était son frère, tout de même. On dit souvent, qu'on ne renie jamais ses origines et sa famille. Mais le choix était fait. Il posa son arme ainsi que son étoile sur le bureau du chef. Il s'était retiré de la vie familiale maintenant il a gâché sa carrière à cause de ça.